Transcription automatique de l'épisode 313supp

Via Whisper (OpenAI), faster-whisper (github/guillaumekln) et Pyannote-audio (github/pyannote). Basé sur une idée de Ruhollah Majdoddin.


0:00:05 à 0:01:43 Guillaume Vendé :
Salut à toutes, salut à tous, bienvenue dans le supplément de TechCafé. On vous donne des infos complémentaires issues de notre feuille, et issues notamment de la veille de Guillaume Vendé, qui vous a concocté avec amour quelques infos supplémentaires. On ne voulait pas vous quitter en cette fin de semaine après l'épisode hebdomadaire sans vous avoir confié ces nouveaux petits sujets. Je suis donc, vous l'avez compris, Guillaume Poggiaspallae. Je suis, là aussi vous l'avez compris, accompagné une fois de plus de Guillaume Poggiaspalla. Comment vas-tu, Guillaume ?
0:01:43 à 0:01:44 Guillaume Poggiaspalla :
Au mieux, ça va très bien.
0:01:44 à 0:02:35 Guillaume Vendé :
Épisode incroyable hebdomadaire que vous n'avez peut-être pas écouté, mais vous devriez aller vous ruer sur cet épisode précédent. On vous a parlé de GPT-4, notamment, de plusieurs banques qui prennent très, très, très cher, et du monde merveilleux de l'intelligence artificielle. On repart dans d'autres sujets divers et variés, Guillaume, pour ce petit supplément. On va vous aider à déguster votre croissant du dimanche matin, ou votre promenade du samedi avec ces infos complémentaires, à commencer par Edith Guillaume, qui nous ressort un acteur d'outre-tombe. L'acteur qui était pressenti comme étant un service incroyable issu de la pandémie, qui s'est écroulé assez rapidement, c'est Clubhouse, ce service de discussion en live. Je continue, moi, à voir quelques spaces des espaces de discussion vocaux s'animer sur Twitter, mais ça reste anecdotique, Guillaume.
0:02:35 à 0:04:16 Guillaume Poggiaspalla :
Oui, et que veux-tu ? Les modes viennent et s'en vont et nous demeurons. Voilà, c'est notre nouvelle devise chez Tech Café. On reste contre vents et marées. Tiens, voilà, encore une devise. C'est Devise Café, si vous cherchez une devise, contactez-nous sur Discord, et on vous fera une devise, on verra bien, on verra ça, pour la facturation. Sinon, oui, la mode des salons de discussion en direct et en audio à la Clubhouse, donc ça semble plutôt bien derrière nous. Le pauvre Clubhouse, déjà, s'est fait copier de tous les côtés, même par Reddit, avec Reddit Talk. Eh bien, ce même Reddit jette l'éponge sur ce service qui est trop cher. Non, c'est pas trop une époque de vache grasse, de toute façon, pour la Tech en ce moment. Donc il semblerait que leur prestataire audio pour Talk va fermer. Donc voilà, plutôt que d'en chercher un autre et de renégocier farouchement les tarifs, mais pourquoi ne pas sauter sur l'occasion de faire des économies en abandonnant tout simplement le service. Donc comme tout le monde, Reddit veut se recentrer, simplifier, streamliner, comme on dit, pour retrouver une efficacité, tout ça, tout ça. Donc Talk, c'est fini, mais la voie a très certainement une place dans l'objectif final de Reddit, qui est de devenir la plateforme communautaire ultime. Alors évidemment, on peut faire plus vague, mais si on peut essayer de faire plus vague, comme affirmation, c'est le truc que dit Reddit, mais c'est déjà pas mal. Donc en gros, le gars venait de fermer la porte du bureau, il a lâché dans le couloir une sorte de « Ouais, ouais, c'est important, l'audiore est vachement en main », puis voilà, il apprécie le pas vers le parking, et puis après, il a fermé la portière et il s'est barré. Donc autre grosse tendance de ces années-là, donc le MFT, souviens-toi, ces années-là, quand je dis ces années-là, maintenant, ça voudra dire 2020, 2021. La pandémie, les mêmes stocks, tout ça, tout ça. C'est une période qu'on pourra raconter à nos petits-enfants, si on survit aux canicules de 2040. Les NFT sont morts...
0:04:16 à 0:04:22 Guillaume Vendé :
Tu nous flambes à chaque fois, l'environnement, avec tellement de talent, mais c'est validé.
0:04:22 à 0:04:39 Guillaume Poggiaspalla :
En tout cas, les NFT ne sont pas morts complètement, pas du tout. La preuve, Starbucks en a vendu 2000 en 20 minutes. Voilà, ces jetons ne sont d'ailleurs ni plus ni moins qu'un programme de fidélité avec visite de plantation, plantation café, voilà, au cours de je sais pas quoi, de café. Bon, en tout cas, c'est important, le café, c'est pas nous qui dirons contrairement.
0:04:39 à 0:04:40 Guillaume Vendé :
Très important.
0:04:40 à 0:05:16 Guillaume Poggiaspalla :
Évidemment, donc à 2000 dollars, le NFT, ça intéressera pas forcément le grand public non plus, mais bon. Bref, il y a toujours des gens qui se lancent. Ce qui est marrant, c'est que Starbucks se lance quand même très, très largement après tout le monde. Mais bon, remarquez, écoute, est-ce qu'il est trop tard ? Je sais pas, est-ce qu'il est jamais trop tard ? Sesame Street aussi va sortir des NFT, donc vous pourrez vous payer un NFT Cookie Monster. Donc, c'est d'une pertinence toujours assez discutable. La vogue n'est plus trop là et la preuve, Meta va arrêter de supporter les NFT, donc leurs ventes, leurs créations sur Facebook et Instagram, pour être plus précis. C'est aussi sans doute une manière de faire des économies et de se recentrer. Voilà, comme Reddita, finalement.
0:05:16 à 0:05:39 Guillaume Vendé :
Je voyais au passage que l'Opéra de Paris a fait l'ouverture des préventes pour qu'on puisse obtenir notre NFT de l'Opéra de Paris. Ils lancent eux aussi ce cas, c'est un flop, je ne sais rien, ils l'ont juste annoncé tel quel. Une collection avec évidemment beaucoup de choses autour des balais, etc. L'ouverture des ventes publiques, c'était cette semaine, le reveal sera le 21 mars.
0:05:39 à 0:05:43 Guillaume Poggiaspalla :
L'idée, c'est toujours la même chose, c'est que le NFT en lui-même, on s'en fout, qu'est-ce que ça t'apporte ?
0:05:43 à 0:06:00 Guillaume Vendé :
Là, ça n'aborde rien, c'est de la collection, c'est génial. Il n'y a strictement aucune plus-value. On continue avec du scrolling qui se met en place sur Spotify. On n'aurait pas pensé à cette association improbable entre TikTok et Spotify. Mais oui, ça mérite en tout cas qu'on le relève, Guillaume.
0:06:00 à 0:06:07 Guillaume Poggiaspalla :
Oui, alors Spotify fait sa mue, n'est-ce pas, comme on dit fort poétiquement. Et comment se renouveler en ces temps économiquement éprouvants ?
0:06:07 à 0:06:10 Guillaume Vendé :
Des NFT ? De l'IA ?
0:06:10 à 0:07:15 Guillaume Poggiaspalla :
Alors, de l'IA, oui, des NFT, je ne suis pas sûr, mais de l'IA, certainement. Mais ce que tu peux faire aussi, c'est copier les apps qui marchent le mieux. C'est les apps qui marchent le mieux, c'est pas mal. Et qui sait qui marche le mieux, c'est TikTok, donc copions de TikTok. TikTok, c'est une plateforme de zapping de vidéos super courtes. Spotify, c'est une plateforme d'écoute de chansons qui font rarement moins de 3 minutes. Ou de podcasts qui peuvent allègrement durer plus d'une heure. Mais aux F, les gens aiment scroller, donc ils vont scroller. Le fait que TikTok soit un médium totalement visuel, et Spotify un médium totalement audio, aux F. Vous faites de la musique, de la bonne musique, il va falloir trouver un moyen de créer du visuel, pour alimenter le scroll infini de Spotify, parce que juste le titre de la chanson sur fond gris, ça va peut-être pas forcément très sexy. Pareil pour les podcasts, vous créez un épisode de qualité de 1h30, vous avez intérêt à booster le début, parce que tout se prend bien en oeuvre sur Spotify pour que les gens puissent zapper le plus simplement possible. Pour voir si le suivant est plus sexy justement. Donc vous êtes prévenus, nous on va mettre tout dans les premières minutes. On va mettre les gros titres, les scandales, les blagues de cul, on va tout concentrer au début, et après comme ça on pourra se reposer, on pourra discuter sérieusement.
0:07:15 à 0:07:29 Guillaume Vendé :
On pourra mettre en avant Patreon pendant une heure, ce sera génial. Écoute, je ne sais pas si l'approche est si pertinente que ça quand même, parce que quand tu lances Spotify, on est d'accord Guillaume, c'est pas pour y passer des heures, c'est pas parce que t'as envie d'aller faire de la découverte exacerbée. Ouais, je comprends moyen.
0:07:29 à 0:09:00 Guillaume Poggiaspalla :
Alors bien sûr, les bibliothèques, les playlists vont rester, mais Spotify fait un bouche vraiment lourdangue pour copier TikTok. Encore une illustration, comme ils ont énormément dépensé dans le secteur du podcast, ils ne peuvent pas vraiment faire marche arrière. Mais comme de notre côté, il n'y a pas grand chose de moins TikTokable que des épisodes de podcast audio, ils vont faire le forcing sur les podcasts vidéo bien sûr. Parce que Spotify veut du visuel, il veut du nom célèbre, il veut que ça claque. J'ai absolument rien contre les podcasts de vidéo en eux-mêmes évidemment, seulement c'est pas du tout la même consommation, c'est pas la même production non plus, et c'est pas forcément les mêmes sujets. Bon, très personnellement, moi, les podcasts vidéo c'est pas mon truc. Parce que j'aime la liberté que donne l'audio. L'audio pur, voilà, je fais toujours autre chose en même temps, donc je veux de l'audio pur. Dans une certaine mesure, un podcast audio respecte le temps limité dont je dispose. Si je veux de la vidéo, je vais sur YouTube, et je regarde rarement des trucs qui font 1h30, d'ailleurs parce que j'ai pas le temps de me bloquer 1h30 sur forcément des vidéos. La vidéo, ça doit pas se décréter, tu vois, ça doit dépendre des sensibilités, des possibilités, des envies, des disponibilités des uns et des autres. Des créateurs comme des auditeurs. Que Spotify mette en place un scroll visuel poussin mort sur la vidéo, c'est vraiment, à mon sens, essayer de faire entrer des ronds dans des carrés, quoi. Et un grand coup de marteau, si besoin, tu vois. Surtout, c'est essayer d'aller contre sa nature, pour reproduire quoi en fait ? Les effets néfastes de la concurrence ? Pour piéger le plus de gens possible, pendant le plus longtemps possible sur ta plateforme, quitte à les faire zapper, zapper, zapper ? Je suis assez sceptique face à cette refonte de Spotify. Est-ce que ce serait pas mon coup même à me faire revenir au vinyle ?
0:09:00 à 0:09:38 Guillaume Vendé :
Ah, écoute, la question mérite d'être posée parce qu'il a le vent en poupe, ce vinyle. Je suis très impressionné. Moi, qui n'ai pas du tout de platine vinyle, Guillaume, et qui n'ai encore moins de collection de vinyle, pour moi, le vinyle, c'est le ciné. Enfin, ça m'évoque Michel Thor, tu vois. Michel Sardou, jeune. Voilà, c'est ça, pour moi, les vinyles. Et, ben non, les vinyles, c'est vraiment un environnement de fou. Il n'y a qu'à aller à la FNAC pour se rendre compte à quel point les rayons sont remplis de vinyle. Et moi-même, je ne vais pas te mentir, Guillaume, j'ai offert des vinyles à des amateurs de musique. Le dernier vinyle que j'ai offert, c'est un vinyle d'Iron Maiden, d'Arlive. Et il faut reconnaître que, ben oui, c'est revenu clairement au goût du jour, bien plus que le ciné.
0:09:38 à 0:09:42 Guillaume Poggiaspalla :
Est-ce que le son est plus rond et plus chaud, et plus tout ça, tout ça, tout ça ?
0:09:42 à 0:09:48 Guillaume Vendé :
Moi, non, je ne le trouve pas du tout. Mais oui, bien sûr, le craquement du vinyle et la chaleur du média n'ont rien à voir.
0:09:49 à 0:12:12 Guillaume Poggiaspalla :
Honnêtement, je n'en sais rien du tout. Je ne suis pas bon non plus, Mathieu. Bon, voilà, je n'ai pas de vinyle, et évidemment, ce que j'ai dit était juste un prétexte à faire une habile transition, qui devient de moins en moins habile au fur et à mesure que la seconde passe. D'ailleurs, ZR712, qui concerne évidemment les ventes de vinyle en 2022, parce que oui, la musique physique, la musique en plastique résiste. En 2022, elle a même rapporté 1,7 milliard de dollars, rien qu'aux États-Unis. Et sur ce chiffre, c'est carrément le vinyle qui se taille la part du lion. Alors, bien derrière, on a le CD. Il reste une part de autres, donc je ne sais pas trop ce que ça peut être, des cassettes. Ça revient doucement, il paraît. Mais bon, seulement, c'est normal que les revenus vinyle soient supérieurs à ceux du CD. Parce que voilà, ça, c'est normal. Par contre, pour la première fois en 2022, c'est le nombre de vinyle... C'est le nombre de vinyle... Non, mais en fait, le truc, c'est que là, pour la première fois en 2022, le nombre de vinyle a dépassé le nombre de CD vendus. Parce qu'en fait, ce qui est rapporté par les vinyle, c'est plus parce que les vinyle sont en général plus chers que les CD. Donc, ce n'est pas étonnant qu'en chiffre d'affaires, ils soient devant. Mais cette année, c'est le nombre d'unités vendues qui est aussi à leur avantage. Donc, le streaming, ça représente quand même toujours 84% des ventes de musique. Et finalement, l'achat en dématérialisé de musique sous forme de MP3, voilà, des MP3 qui vous appartiennent, sur votre disque dur, lui, ne représente que 3% des revenus. Donc, il n'y a pas de milieu, en fait. Soit on stream tout, soit on achète carrément du physique. Mais bon, c'est vrai que se constituer une collection de MP3, pour l'instant, ça n'a pas beaucoup d'attrait. Après, évidemment, tout change en permanence. On parlait du possible retour des cassettes. Qui sait ce qui arrivera quand les nostalgiques des premiers iPod et autres baladeurs de créative, comme ça, commenceront à se faire des compils de MP3 aux petits oignons, tu vois. Voilà, quand tu as la nostalgie des années 2000, plutôt que la nostalgie des années 80 ou 90. Après, le vinyle, ce n'est pas forcément non plus qu'une histoire de nostalgie. C'est vraiment une histoire de sensualité aussi avec l'objet. C'est un bel objet, avec des belles illustrations. Il y a quand même une plus-value. Si tu veux, il y a cette plus-value-là qui permet effectivement de défendre aussi le vinyle. Je n'ai pas personnellement... Par contre, ne m'attaquez pas, je n'ai pas vraiment d'avis sur la qualité du vinyle par rapport aux qualités de CD ou qualité du flac ou quoi que ce soit. Mes oreilles ne sont pas assez pointues, je dirais. Je ne suis pas un elfe, mais mes oreilles ne sont pas assez pointues pour savoir
0:12:12 à 0:12:16 Guillaume Vendé :
si c'est vrai ou pas. Je m'en réfère aux personnes qui ont les équipements et l'entraînement auditif.
0:12:16 à 0:12:30 Guillaume Poggiaspalla :
C'est vrai. D'ailleurs, je n'ai pas les équipements non plus, effectivement, probablement pour avoir un avis sur la très haute fidélité, le super hi-fi. Je ne sais même pas si j'ai des trucs certifiés super hi-fi. Je ne sais même pas si j'arriverai à déceler la différence, peut-être.
0:12:30 à 0:12:57 Guillaume Vendé :
J'ai des proches qui sont très mélomanes et qui affirment et je leur fais confiance percevoir une différence. Et je suis ravi qu'il y ait des équipements à la hauteur de leurs attentes. Ça, c'est une certitude. Mais tu sais, au-delà de ça, la musique, moi, vraiment, je ne la consomme que en streaming. Et si jamais, vraiment, il y avait un artiste pour lequel j'étais suffisamment engagé que j'aimerais, en plus d'aller le voir en concert, j'aimerais m'approprier un album physique, franchement, je m'achèterais un vinyle aujourd'hui, même si je n'ai pas de platine, plutôt qu'un CD. Est-ce que tu serais
0:12:57 à 0:13:00 Guillaume Poggiaspalla :
en train de dire qu'on aura sorti un épisode de podcast en vinyle ?
0:13:00 à 0:13:01 Guillaume Vendé :
Ah non, clairement pas.
0:13:01 à 0:13:03 Guillaume Poggiaspalla :
D'une part, les coûts de production
0:13:03 à 0:13:18 Guillaume Vendé :
seraient bien trop élevés et on y perdrait un gouffre financier. Mais je pense que l'objet est beaucoup plus intéressant en vinyle qu'un NFT. Vraiment, s'approprier un vinyle pour une collection et un soutien à un groupe, je trouve que ça a beaucoup plus de sens. Je compare un truc physique et immatériel. Non, mais surtout,
0:13:18 à 0:13:29 Guillaume Poggiaspalla :
si tu veux, c'est... Enfin, ce que je comprends aussi, c'est que... Mais ça, c'est vrai aussi pour le CD. C'est cette histoire d'avoir aussi le rituel. Tu sais, tu as un rituel d'écouter de la musique pour écouter de la musique,
0:13:29 à 0:13:30 Guillaume Vendé :
pas juste de lancer
0:13:30 à 0:13:53 Guillaume Poggiaspalla :
un flux de streaming. Il y a une démarche. Tu vas vers la musique, tu vas vers des objets qui sont beaux, que tu apprécies. Tu fais la démarche d'aller vers eux, de les prendre, de les écouter. Et parfois même, tu ne fais que les écouter. Et ça, c'est une relation à la musique qui est complètement différente d'une consommation, on va dire, plus lambda. Effectivement. Et la dernière chose
0:13:53 à 0:14:29 Guillaume Vendé :
à ce sujet-là, d'ailleurs, tu parles de ce rapport au rituel de l'écoute d'une musique, de s'installer un petit vinyle. J'imagine avec un petit café, un petit verre de vin, etc., un environnement un peu cosy chez soi. Franchement, l'image est idyllique. Je pense aussi qu'il y a un rapport à l'album assez différent. Probablement qu'on se réapproprie de manière forcée, forcément, la construction d'un album là où aujourd'hui, on a plutôt tendance à consommer la musique sur un format de playlist, sur un format peut-être de recommandation. On sait que les morceaux de musique sont reconstruits pour être facilement intégrés dans des playlists et tout de suite séduire l'auditoire dès les premières secondes, etc. Donc, il y a un rapport à la musique qui est différent.
0:14:29 à 0:14:38 Guillaume Poggiaspalla :
Tu sais qu'on est en train de devenir des vieux cons. De nous surtout convaincre de... On a racheté une platine vinyle la dernière fois. Effectivement. On essaierait de se convaincre l'un l'autre,
0:14:38 à 0:14:39 Guillaume Vendé :
on ne s'y prendra pas
0:14:39 à 0:14:40 Guillaume Poggiaspalla :
la première fois.
0:14:40 à 0:14:56 Guillaume Vendé :
On va se faire un cadeau de Noël 2023. Ce ne sera pas une playdate. Écoutez l'épisode hebdo pour savoir pourquoi, mais ce sera une platine vinyle. Bon, allez, on va mettre de côté la musique. On va mettre plutôt les deux pieds dans... Comment on dit déjà ? Les deux pieds... Non, pas les deux pieds dans le même sabot. Les deux... Bon, je ne connais plus
0:14:56 à 0:14:57 Guillaume Poggiaspalla :
l'expression,
0:14:57 à 0:15:09 Guillaume Vendé :
pour parler une fois de plus de Mastodon sans en parler, parce qu'il semblerait, d'après les dernières infos et les dernières rumeurs, que ni plus ni moins que Meta bosserait sur un concurrent à Twitter, mais décentralisé, Guillaume. Écoute, oui, c'est après Twitter,
0:15:09 à 0:16:00 Guillaume Poggiaspalla :
donc ils lancent BlueSky. Enfin, ce n'est pas vraiment que Twitter a lancé BlueSky, mais BlueSky est financé par Twitter, c'est pour ça que je dis ça comme ça. C'est au tour de Meta de vouloir faire son propre Mastodon, nom de code P92. Donc P92 serait, à terme, une marque Instagram, ce serait sous marque Instagram en tout cas, et ça permettrait d'avoir un réseau fait de serveurs indépendants que chacun pourrait monter soi-même. On partagera des textes, des vidéos, des photos. Bon ben, ça ressemble à une clone de Mastodon en gros. Et alors, par défaut, ça serait probablement ton idée Instagram, peut-être, du contenu, mais ce n'est pas certain. Il semblerait, grosso modo, que tout le monde veuille avoir tout simplement un truc sous le coude au cas où Twitter se casse la gueule, tout simplement. Pour l'instant, on n'en sait pas vraiment plus sur P92. On ne sait même pas si une seule ligne de code a déjà été écrite, mais bon,
0:16:00 à 0:16:35 Guillaume Vendé :
c'est clairement ce genre de stratégie. À partir du moment où Mastodon existe, que Meta veuille faire un concurrent de Twitter, je peux le comprendre, mais qu'ils veuillent en faire un truc décentralisé, franchement, je ne vois pas l'intérêt. L'intérêt d'un Meta, ce serait d'apporter une valeur de service, de plateforme, de communauté, d'un truc centralisé, des avantages d'un truc centralisé. Évidemment, il y a des inconvénients avec, à moins que la proposition de Spotify de TikTokifier son interface. Écoute, on va leur laisser là la paternité de l'innovation. À propos de TikTok, Guillaume, il est question désormais, peut-être, d'un fonctionnement de type Paywall ? Ben oui, écoute, on va parler de TikTok
0:16:35 à 0:16:42 Guillaume Poggiaspalla :
indirectement. Jusque-là, on va en parler directement. Face à face, les yeux dans les yeux, tu vois. L'attrape par le col.
0:16:42 à 0:16:43 Guillaume Vendé :
Ben oui,
0:16:43 à 0:18:16 Guillaume Poggiaspalla :
les yeux dans les yeux. Je sais que c'est difficile de détacher ses yeux de l'écran quand on est sur TikTok. Non, non, ne scrolle pas, arrête, ne te lance pas. Bref, les vidéos sur TikTok sont complètement... Tout le monde est accro aux vidéos TikTok, souvent aussi parce qu'elles sont courtes. Donc, en théorie, les vidéos peuvent aller jusqu'à 10 minutes. Mais si on regarde sur les sites qui donnent des conseils pour avoir du succès sur le réseau, la durée optimale d'une vidéo sera entre 15 et 30 secondes. Donc, pour les vidéos informatives, ça peut aller jusqu'à 60 secondes. Donc, en gros, si t'es à 1 minute 30, t'es un long-métrage en particulier pour des vidéos rigolotes ou jolies, ce que vous voulez. Et TikTok, jusqu'à présent, n'avait officiellement aucune autre ambition que d'être une plateforme de divertissement. Il était même plutôt embêté qu'on l'utilise pour des infos, pour s'informer, pour un remplacement de Google parce que c'est vraiment pas leur boulot. Mais avec tout le monde qui le copie, il semble vouloir se diversifier un petit peu, attirer d'autres créateurs de contenus ou d'autres types de contenus, les fidéliser aussi, leur permettre de mettre en avant des vidéos plus longues et payantes. C'est-à-dire des vidéos qui peuvent aller jusqu'à 80 vidéos et qui pourront coûter entre 1 et 190 dollars. Les fans pourront payer directement une app. Donc en gros, TikTok devient une sorte d'only fan mais pas pour nous. C'est parce que évidemment, ça reste TikTok. Donc ça reste la même cible démographique et donc hors de question d'avoir des trucs aucuns dessus. Mais par contre, dans l'idée, c'est un peu le principe d'only fan finalement. Peut-être qu'on va voir apparaître des contenus un peu plus consistants sur TikTok du coup, peut-être pas des cours de géométrie différentielle
0:18:16 à 0:18:20 Guillaume Vendé :
mais il y a des contenus assez approfondis sur TikTok aussi. C'est ça qui est dingue
0:18:20 à 0:18:21 Guillaume Poggiaspalla :
avec cette plateforme,
0:18:21 à 0:18:29 Guillaume Vendé :
c'est qu'il y a des contenus sur une minute trente. En vrai, oui, à la hauteur de ce que ça peut être en une minute trente, bien sûr, mais il y a des contenus. C'est assez dingue.
0:18:29 à 0:18:47 Guillaume Poggiaspalla :
Normalement, le tuto a valeur à peu près. Écoute, je ne sais pas. Montre-moi. Si tu trouves des cours de CNRS en une minute trente, ça m'intéresse. Non, non, non. Évidemment pas à ce point-là. Comme ça, c'est vite fait. Non, écoute, en tout cas, en diversification de TikTok et puisqu'on parle de Paywall,
0:18:47 à 0:18:49 Guillaume Vendé :
il y a Medium aussi
0:18:49 à 0:20:58 Guillaume Poggiaspalla :
qui a une initiative qui peut paraître au premier abord un peu excessive mais qui préfigure aussi peut-être un autre modèle du web, on va savoir. Donc, Medium est un site qui déjà possède une offre payante à cinq dollars par mois comme tant d'autres. Ça élimine la pub, ça permet de télécharger les articles en offline, etc. Et récemment, Medium a ouvert une instance Mastodon qui n'est ouverte qu'à ceux qui ont payé, donc les cinq dollars par mois. Et c'est très inhabituel parce que normalement, les instances Mastodon sont gratuites. Tout le monde peut se connecter. Le fait d'en verrouiller une, ça peut surprendre. Derrière, en Paywall, comme ça, ça peut surprendre. Medium donne des arguments, d'arguments communautaires puisqu'il y a l'instance qui s'appelle ME.dm. Donc, Medium, avec le truc viré. Donc, ME.dm aura forcément une communauté plus saine puisqu'on limite le risque de trolling et de toxicité, évidemment, c'est clair. Et elle devient en soi un bonus aussi pour les contributeurs. Donc, c'est un petit peu comme si notre Discord était payant, sauf que, bien sûr, il est gratuit chez nous. Bref, c'est vrai que, tu vois, je suis attaché évidemment à l'Internet gratuit autant que n'importe qui d'autre, bien sûr. Mais si on se place dans un futur où Mastodon prend son essor aux dépens d'un Twitter de plus en plus moribond, admettons, c'est peut-être inévitable parce qu'on l'a déjà dit, les instances Mastodon sont gérées par des bénévoles. Twitter est une grosse boîte avec un gros chiffre d'affaires qui permet de payer des gros serveurs et des équipes de modération Mastodon n'a rien de tout ça. Si le bénévolat, ça peut marcher avec des petits groupes d'utilisateurs assez bienveillants, ça ne marche plus du tout quand on est à grande ou à très grande échelle. Donc, à grande échelle, il faut payer pour les infrastructures, bien entendu, et puis il faut gérer la modération aussi, le centaine de milliers de postes. Comment tu fais ? Donc, le paywall, c'est une réponse qui est simpliste mais qui est simple et qui, finalement, fonctionne aussi. Le ticket d'entrée, ça fait un premier tri qui limite les besoins de modération derrière et les sommes récoltées, ça paie le matos. Ça, c'est un petit plus parce que l'accessibilité maximale, c'est très important. Mais sinon, tu as du ciblage publicitaire, du trolling, des données perso qui se baladent. Du coup, ça se réfléchit. Les débords de Twitter et le relatif essor de Mastodon, finalement, ça pousse aussi à se poser des questions sur quel modèle on aimerait bien pour un Internet du futur. C'est intéressant, c'est une bonne question à se poser. Ce n'est pas toujours réjouissant
0:20:58 à 0:21:49 Guillaume Vendé :
sous tous les aspects mais c'est compréhensible. Avant qu'on passe à la suite, au passage, ça fait deux fois qu'on cite Meta et on va citer un petit peu WhatsApp tout à l'heure un petit peu, mais sous un angle Meta. On peut relayer rapidement, cette semaine, il y a eu une nouvelle annonce de Mark Zuckerberg pour un licenciement de 10 000 employés supplémentaires. Il y a quatre mois, trois ou quatre mois, c'était 11 000 licenciés. Donc, vous voyez que la tendance sur les licenciements de la tech continue de manière massive. Au bout d'un moment, il va falloir que ça s'arrête parce qu'il n'y aura plus personne à virer. Mais bon. Au passage, à propos de personnes qui sont licenciées, on va parler un petit peu de Twitter et de l'accès public de Twitter sous l'angle Elon Musk a racheté et en fait n'importe quoi. Et j'avais mentionné un petit peu ce collaborateur qui ne savait plus s'il était salarié ou pas. Et en fait, à la fin de l'enregistrement de l'épisode hebdo de la semaine dernière, j'avais été creuser le sujet.
0:21:49 à 0:21:50 Guillaume Poggiaspalla :
Et c'est encore plus compliqué
0:21:50 à 0:21:51 Guillaume Vendé :
que ça, en fait, Guillaume.
0:21:51 à 0:24:33 Guillaume Poggiaspalla :
Oui, bah oui, ça y est. Donc, c'est le moment de la bourre de Twitter de la semaine de la BTS. Enfin non, des BTS, des bourres de Twitter de la semaine. Parce qu'il y en a plusieurs. Et oui, d'ailleurs, je vais passer vite sur la première. Twitter avait, comme la BBC ou Facebook, un site anonyme, une version de son site sur le dark web qui était accessible à tous via Tor. Donc, voilà, quelles que soient les conditions de censure du pays, dans une anonymité totale. Alors, Twitter peut toujours être consulté via Tor, via un navigateur configuré pour Tor, il n'y a pas de problème. Mais le fait d'avoir un site dédié à anonyme permet, entre autres, de ne pas avoir à passer par un relais de sortie du réseau Tor qui peut être des points de faiblesse. Et bon, il semble que littéralement tous les gens sont virés de chez Twitter. Donc, il n'y a plus de site anonyme. Il n'y a plus d'oignon et ça fait pleurer. Et ça, c'est quand même un complot. Donc, après cet incroyable bon mot à faire rougir Raymond Devos, de honte sans doute, passons à la grosse borde de Musk cette semaine. Oui, avoir viré un employé handicapé et le regretter amèrement par la suite. Alors, c'est vrai qu'elle avait déjà touché deux mots, Guillaumin, c'est un employé qui demandait à Musk sur Twitter directement s'il était viré ou non. Et finalement, non seulement il répondit oui, mais en plus, parce qu'il n'aurait jamais vraiment fait de boulot, enfin fait un vrai boulot à cause d'un soi-disant, selon Musk, une soi-disant maladie des muscles. Alors, pas de chance, l'employé en question, c'est Haraldur Thorleifsson. Et ce n'est pas un inconnu. Il est Islandais, il a vraiment une dystrophie musculaire. Il est en chaise roulante, vraiment, et il ne peut vraiment pas taper sur le clavier comme il faut. Donc, c'est un millionnaire de la tech, c'est le fondateur de Ueno, une boîte qui a fait du branding pour plein de grands noms, donc Apple, Airbnb, Dropbox, etc. Et Haraldur, c'est aussi un philanthrope qui a un gros capital sympathie. D'ailleurs, il a insisté pour payer beaucoup d'impôts. Ce n'est pas banal, quelqu'un qui insiste pour payer énormément d'impôts. Donc, il a, par exemple, insisté pour que le paiement du rachat ne soit pas fait en action, mais sous forme de salaire pour lequel il a payé 46% d'impôts en Islande. En tout, il aurait payé dans les 500 millions d'impôts, ce qu'il a fait volontiers pour soutenir le système de santé islandais. Le système de santé, entre autres. Il a même été élu homme de l'année 2022 dans son pays. Et il est aussi partie prenante de plusieurs initiatives pour les handicapés. Bref, Islande s'est vraiment foutu la gueule de la mauvaise personne. Et d'ailleurs, au passage, Haraldur, s'il était licencié, son indemnité de licenciement serait dans les 100 millions de dollars. Ce qui explique que Musk est peut-être pas trop enclin, plus trop enclin à le virer. Et pourquoi, il s'est excusé à des choses rarissimes. Et donc, il voudrait le garder dans la boîte. Je ne sais pas si Haraldur, voilà, parce qu'il sait très bien qu'il est cher à licencier et voilà, il a envie de rester chez Twitter. Tout de même, je sais que pour l'instant, je n'ai pas de nouvelles. Mais enfin bon, effectivement, on comprendrait
0:24:33 à 0:24:37 Guillaume Vendé :
qu'il prenne son argent et qu'il s'en aille. Est-ce que tu penses qu'Elon Musk va lui proposer
0:24:37 à 0:26:04 Guillaume Poggiaspalla :
d'habiter dans sa future ville ? Bah écoute, pourquoi pas ? Non, je ne pense pas parce que la future ville elle est à Austin. Je ne sais pas, je pense que le co-Twitter, le QG Twitter est à San Francisco. Donc, puisqu'on parle d'Elon Musk, mentionnons donc sa dernière idée qui, il faut le reconnaître, c'est quelque chose qui est très rétro finalement parce que ça consiste tout simplement à bâtir une ville privée pour les employés de SpaceX, Tesla et Boring Company à 56 km d'Austin à peu près. Donc, ce sera une bonne centaine de maisons avec des loyers qui seront nettement en dessous du prix du marché qui seront réservés aux employés. Alors bon, c'est assez bien. Je veux dire, si vous êtes employé, vous pourrez avoir une maison tout à fait correcte à un prix, voilà, ce qui est en dessous du prix du marché. Mais le problème, ça veut dire aussi que si vous n'êtes plus employé, vous êtes dehors au sens propre et au sens figuré, tous les sens parce qu'un employé remercié doit aussi dégager de la maison dans le mois qui suit. Donc, tu travailles pour Musk, il gère ta pension, enfin voilà, il gère ta pension retraite, il gère ton assurance santé, il gère ta maison, il gère probablement aussi la vie dans ta ville puisque c'est sa ville. Donc, tu as une vie qui est totalement à la merci d'une méga corpo et ça, c'est très cyberpunk mais c'est aussi un petit peu finalement ce qui se passait dans le nord de la France et en Belgique qui formait des quartiers entiers pour les mineurs et qui étaient souvent construites par les grosses compagnies wheeler. Et voilà, concordance, détente, tout ça, tout ça, mais bon, voilà.
0:26:04 à 0:26:15 Guillaume Vendé :
Bref, du coup, bientôt tu pourras vraiment habiter chez Elon Musk, quelle chance. Je me réjouis d'avance. Peut-être même qu'il fournira la voiture, on va savoir, une belle Tesla. Whatsapp,
0:26:15 à 0:26:24 Guillaume Poggiaspalla :
Guillaume, j'avais dit qu'on reparlerait un petit peu de méta pour le Royaume-Uni. Ouais, Whatsapp en a mort depuis quelques mois, ils se sont mis en tête de mettre en place
0:26:24 à 0:26:25 Guillaume Vendé :
leur online safety bill.
0:26:25 à 0:26:26 Guillaume Poggiaspalla :
On vous aime si vous nous écoutez
0:26:26 à 0:26:27 Guillaume Vendé :
du Royaume-Uni quand même,
0:26:27 à 0:27:19 Guillaume Poggiaspalla :
mais bon. Mais non, mais bien sûr. Mais bon, il faut bien avouer qu'en ce moment, avec leur online safety bill qui oblige toutes les compagnies à utiliser une technologie accréditée, entre guillemets, je cite, pour scanner les messages et filtrer les contenus pédopornographiques. Alors on leur a dit, on leur a dit, on leur a expliqué que ce n'est pas possible, que même Apple a reculé sur le sujet d'ailleurs parce qu'ils avaient quand même le droit de dire que les messages étaient chiffrés sur les serveurs de Whatsapp et Signal et que donc ils ne pouvaient pas scanner quoi que ce soit que pour quelques raisons que ce soit et que pour sinon, il faudrait introduire une backdoor, une espèce de master key qui donc affaiblirait la sécurité de tout le monde. Mais bon, ils ne veulent rien entendre et bon, comme de toute façon, 99% des utilisateurs de Whatsapp ne sont pas en Angleterre, ils vont se casser. Allez, Brexit, ciao. Et Signal fera exactement pareil si nécessaire et parti comme c'est parti d'ailleurs,
0:27:19 à 0:27:26 Guillaume Vendé :
c'est peut-être un précédent de fou. Tu crois que ça a une chance d'arriver à ce point-là ou tu penses que ils vont jeter les ponts ? Vraiment,
0:27:26 à 0:27:33 Guillaume Poggiaspalla :
tu penses que ça va ? Disons que là, les Anglais sont partis pour voter la loi et s'ils la votent, c'est clair que Whatsapp va partir.
0:27:33 à 0:27:41 Guillaume Vendé :
C'est clair et net. Bon, je sais bien qu'ils ne feront pas une mise à jour avec une backdoor, mais je ne sais pas, ma question est plutôt du côté législatif,
0:27:41 à 0:27:42 Guillaume Poggiaspalla :
tu vois,
0:27:42 à 0:27:49 Guillaume Vendé :
est-ce que le truc va aller jusqu'au bout ? Écoute, on verra. Bon, tu voulais nous parler de la sécurité.
0:27:49 à 0:29:26 Guillaume Poggiaspalla :
C'est rêvé, Guillaume. Ben oui, tout de suite. Justement, tu vois, la sécurité, c'est important et au Brésil, les hommes qui utilisent Tinder commencent à baliser sérieusement. Ça concerne aussi Grindr et d'autres hubs de rencontres sans doute, mais depuis un moment, ça devient régulier que des hommes se fassent catégés, piégés sur Tinder par un faux profil de jeune femme attrayante et détroussés de manière express dans une impasse sombre. En fait, ce type de kidnapping express est rendu possible à la fois par les hubs simple et rapide par QR code et qui s'appelle Pix et qui fait absolument fureur au Brésil. Donc, il y a 67% des Brésiliens qui utilisent Pix dont des mafieux qui se font passer pour des meufs sexy de 20 ans sur Tinder. Donc, désormais, 9 kidnappings sur 10 à Sao Paulo commencent sur une app de rencontre. Donc, ça refroidit un petit peu les ardeurs et donc, les hommes doivent redoubler de précautions. En fait, je pense que les femmes doivent avoir ce genre de réflexes depuis toujours. Vraiment, les hommes hétérosexuels sont devenus une nouvelle cible démographique pour des agressions comme ça qui commencent sur des apps de rencontre. On commence à baliser sur les apps de rencontre. C'est sans doute un souci d'ailleurs pour ces apps de rencontre pour lesquelles les gens sont de plus en plus méfiants. Peut-être que les gens y auront moins. Bon, après, c'est vrai que si vous avez 51 ans et une petite brioche et que vous voyez une raccourte jeune femme de 25 ans insister lourdement pour avoir un rencard avec vous dans son entrepôt désaffecté, bon après, imagine que ça se prouverait. Imagine de rater une telle opportunité si c'est vraiment une jeune fille de 25 ans. Mais la sécurité, c'est important, mais parfois c'est difficile d'être totalement rationnel que veux-tu.
0:29:26 à 0:29:43 Guillaume Vendé :
Et oui, parfois, notre rationalité est mise de côté au détriment de la sécurité et c'est d'ailleurs aussi ce qui va nous amener à parler d'une anecdote malheureuse, Guillaume. La sécurité qui a été mise à mal par quelqu'un qui n'a pas eu la bonne idée de varier les mots de passe en fonction des différents services
0:29:43 à 0:31:14 Guillaume Poggiaspalla :
auxquels il était abonné. Ben oui, il y avait le croque-mitaines, les loups-garous, il y avait Baba Yaga, il y avait le chupacabra. Désormais, parmi ces histoires horrifiques classiques, on pourra rajouter l'histoire de Diddy Boy. L'histoire se passe en 12 mars 2023, un matin tranquille que rien ne prédispose est au drame. Diddy Boy se réveille et vers 10h se rend compte que son compte RuneScape n'est plus accessible. Pire, un peu plus tard, son compte Twitter aussi est compromis. Mais le cauchemar ne fait que commencer. Diddy Boy n'est pas n'importe quel joueur de RuneScape, le seul skillslayer. En tout, il a passé 20 000 heures sur le jeu depuis des années pour créer un build de perso extrêmement rare, peut-être même unique. Un build totalement non violent, non combattant. Un build qui est désormais ruiné parce que quelqu'un a effectivement pris possession de son compte et a joué avec son perso et il a commencé à augmenter ses compétences de combat. Horreur. La pureté de son perso est détruite irrémédiablement. Plus tard, ajoutant l'insulte à la blessure, le hacker Ronan mourra carrément son compte. Oh ! Eh oui, car Diddy Boy n'est pas innocent dans cette histoire. Il est à la fois la victime et son propre bourreau. Il a utilisé les mêmes mots de passe sur Twitter, sur RuneScape, sur combien de sites ? Il a péché. Il a péché et il fut puni par la même. 20 000 heures d'efforts foulées au pied seront sa pénitence. La morale de l'histoire à les enfants, c'est que la sécurité c'est important et qu'il ne faut jamais négliger d'utiliser des mots de passe robustes, diversifiés et sécuritaires. C'est ce qu'il faut faire pour éviter qu'il n'y ait plus
0:31:14 à 0:31:21 Guillaume Vendé :
de blessure. Sinon, les hackers pourront venir vous dévorer. Eh ben, tu me fais froid dans le dos,
0:31:21 à 0:31:22 Guillaume Poggiaspalla :
Guillaume.
0:31:22 à 0:31:39 Guillaume Vendé :
Heureusement que je suis rassuré parce que j'ai mon gestionnaire de mots de passe qui m'aide encore et toujours à remplir ces objectifs-là de manière infaillible. Je n'en doute pas une seule seconde. Je devrais me taire, parfois. On va terminer cette petite mini rubrique sécurité avec une faille, Guillaume, avec une faille
0:31:40 à 0:34:25 Guillaume Poggiaspalla :
Oui, vraiment perdue parce que Black Lotus n'est plus une carte magic à 5 000 balles qui coûte, d'ailleurs, encore probablement 5 ou 10 000 balles alors qu'elle est interdite depuis Bellurette. Mais c'est aussi Black Lotus devenu un malware. Un malware pas banal parce qu'il est quand même vraiment sophistiqué et il est très difficile de s'en prémunir. En tout cas, il est très difficile à détecter parce que déjà, c'est un bootkit. Un bootkit, c'est un malware qui se charge avant avant le système d'exploitation. Il a absolument tous les pouvoirs. Donc, il va empêcher consciencieusement le système de le détecter et de le détruire. Donc, il va créer un pilote en mode noyau qui le protège d'à peu près tout. Donc, il va plus désactiver les protections comme Windows Defender, l'UAC, l'UAC qui demande l'autorisation d'accès du code en mode admin mais aussi le sandboxing, le HVCI, le sandboxing par machine virtuelle, le BitLocker et compagnie, la partition UFI, la partition utilisée par le système UFI. Donc, le boot, vraiment, la partition système utilisée par le BIOS par l'UFI, il peut tourner sans problème sous la dernière version de Windows 11 totalement à jour. Alors, vous vous demandez sûrement comment ce chenapan se débrouille étant donné qu'il y a quand même un truc sur PC qui s'appelle justement Secure Boot. Et bien, il exploite une faille découverte en août dernier. Donc, le nom de famille de la faille c'est CVE2022 C21894. Alors, cette vulnérabilité, elle est déjà corrigée côté système d'exploitation. Donc, les binaires avec des failles ont été mis à jour. Mais ça ne suffit pas parce que Black Lotus, il télécharge ses propres binaires qui ont toujours les failles. Et ses propres binaires sont toujours signés. Et le problème, c'est que l'UFI voit qu'ils sont signés et qu'il n'y a pas de problème. En fait, ces binaires ne sont pas encore blacklistés dans les UFI et donc ça passe. Donc, il faudrait mettre à jour la liste. Mais l'OS installée, si tu mets à jour la liste de l'UFI, l'OS installée, du coup, cesse immédiatement de fonctionner. Enfin, il pourrait cesser une immédiatement fonctionner sur des centaines de milliers de machines dont l'OS n'est pas à jour. Bon. Une fois en place, si tu veux, pour virer Black Lotus, il faut tout réinstaller, tout reformater, y compris la partie en UFI. Black Lotus est très sophistiqué. Une fois qu'il est là bien au chaud, ce qu'il peut faire c'est télécharger et installer divers trucs supplémentaires. Bien sûr, divers malwares supplémentaires. Il peut répondre à toutes les demandes là où le mec gère son petit botnet. Et voilà. Donc, Black Lotus se monnaie dans les 5000 dollars sur le Dark Web. Les mises à jour, c'est 200 dollars à peu près. Très efficace, très discret. Franchement, peut-être que ça les vaut. Je ne saurais pas dire. Mais bon, au passage, le bootkit ne s'installe pas si l'ordinateur est russe, biélorusse, moldave, arménien ou kazakh.
0:34:25 à 0:34:34 Guillaume Vendé :
C'est peut-être un indice de ce en origine. C'est possible, effectivement. Il y a certains pays qui se sont protégés. Très bien, ils peuvent se monnaier en tant que cartes.
0:34:34 à 0:34:38 Guillaume Poggiaspalla :
Est-ce que c'est une coïncidence ? On va savoir. Ça peut aller bien au-delà de 5000 dollars
0:34:38 à 0:34:53 Guillaume Vendé :
pour la carte. En tout cas, j'imagine aussi d'ailleurs pour la faille, Guillaume. On enchaîne avec le futur maintenant pour cet épisode supplément de Tech Café. Et tu vas nous parler une fois de plus, justement, des mémoires du futur. Oui, on avait un petit peu parlé de l'ISSCC la semaine dernière.
0:34:53 à 0:35:47 Guillaume Poggiaspalla :
Donc, c'était la International Solid State Conference de l'ISSCC. Donc, c'était la International Solid State Circuits Conference. Donc, la conférence sur les circuits intégrés, quoi. Truc de barbu, quoi. Et donc, cette semaine, on continue avec des nouvelles sur le futur des mémoires flash. Donc, c'était Intel et Skynyx qui ont dévoilé leur nouvel opus de NAND. Donc, voilà, les flashs que vous trouvez dans les SSD et tout ça. Et ils vont dans des directions un petit peu différentes. Donc, Intel vise la densité mémoire maximale de 3 gigabits par millimètre carré, soit environ 3 gigaoctets du millimètre carré. Ça fait, sur une puce complète, ça fait 208 gigaoctets par puce. Alors, Skynyx, le coréen, donc, de son côté, ne stocke que 3 bits par cellule, mais il réussit à faire un plat
0:35:47 à 0:35:48 Guillaume Vendé :
de lasagne extraordinaire
0:35:48 à 0:36:43 Guillaume Poggiaspalla :
avec pas moins de 300 couches de bits. Eh bien, c'est quand même impressionnant. Donc, on est à 1 terabit par puce, soit dans les 125 gigaoctets, mais par contre, les flashs sont désormais fabriqués en 3D, mais en plus, elles sont de super lasagnes avec des centaines et des centaines de couches comme ça. On a l'espoir d'arriver pas loin des 1000 couches vers 2030, mais c'est pas facile parce que plus le nombre de couches augmente, plus elles sont fines et ça pose des problèmes. C'est moins fiable, on doit aller moins vite parce que sinon, ça multiplie les erreurs et de même, rajouter des bits par cellule n'est pas anodin parce qu'on a en général des mémoires qui sont plus denses mais qui sont aussi moins rapides. Donc, il est quand même notable que la barre des 200 couches Donc, on verra bien qui d'Intel ou de SKNX va gagner, probablement les deux d'ailleurs, chacun ayant leurs avantages et leurs inconvénients, mais c'est vertigineux de voir qu'on a désormais des flashs en 3D et qu'on atteint, tu imagines, 1000 couches. Les lasagnes ont même du souci à se faire parce qu'à proportion
0:36:43 à 0:36:54 Guillaume Vendé :
aux 1000 couches, les lasagnes, on n'est pas là. Guillaume. On parle un peu d'Intel qui revoit sa feuille de route et qui revoit un peu ses ambitions. Oui, Intel cherche à réduire ses coûts,
0:36:54 à 0:40:07 Guillaume Poggiaspalla :
il est en train de réduire ses coûts, il est pas dans une phase très positive en ce moment, il réduit discrètement la voilure sur des produits qui, pourtant, semblaient nécessaires pour se positionner face à la concurrence. Alors ici, je parle en particulier du secteur du HPC, le calcul haute performance sur lequel Intel lance sa première génération de GPU, les Ponte Vecchio qui serviront dans le prochain super machin, son prochain Aurora, son super ordinateur qui va donc entrer en service dans les labos Argon. Aurora utilise une combinaison bien connue de gros CPU couplé à de gros GPU, donc en l'occurrence des Xeon SP et des Ponte Vecchio, mais ça, c'est plus la mode. Voilà, ça c'est fini. La mode, on l'a déjà un petit peu évoqué ici, avec par exemple les prochaines générations de puces Nvidia, les fameuses Grace Hopper, ou encore avec les prochaines Radio Instinct MI300 d'AMD, la mode, c'est de faire des XPU. Alors XPU, parce que c'est plus des GPU, c'est plus des CPU, c'est des XPU, c'est-à-dire que vous mettez ce que vous voulez dans le X en gros, et souvent il y a les deux. Donc les XPU sont des systèmes sur puce qui intègrent GPU, qui intègrent le CPU, qui intègrent de la mémoire aussi. Grosso modo, c'est un système sur puce comme vous avez sur téléphone mobile, parce que vous avez déjà ce genre d'intégration sur téléphone mobile, sauf qu'évidemment là, vous le sur-dopez au stéroïde, vous imaginez un énorme culturiste à la place de tout petit machin, et c'est un énorme machin, mais c'est un peu le même principe. Donc on inclut tout, gros CPU, gros GPU, accélérateur divers, si vous voulez, et mémoire ultra rapide sur une même puce ou en tout cas sur un même substrat via des chiplets qu'on connecte ensuite de manière ultra rapide. Donc le GH100 de Nvidia, c'est exactement ce principe, ça va être des CPU Grace plus des GPU Hopper, ou alors ça peut être deux fois plus de Grace comme on veut, c'est modulaire en plus, c'est modulable. Le MI300 AMD donc intègreront à la fois des cœurs EPYC, des cœurs Radeon, et 128 Go de mémoire HBM3 dans le même paquet. Et ça fait évidemment des puces absolument monstrueuses. Le MI300, c'est 143 milliards de transistors quand même, donc c'est incroyable. Le but, c'est de faire la plus forte intégration possible et de rapprocher au maximum, toujours pareil, la mémoire et les unités de calcul. La réponse d'Intel à tout ça, parce que voilà, on a parlé d'AMD, on a parlé d'AMD et de Nvidia, on n'a pas parlé d'Intel. Et Intel devait donc dévoiler ses XPU dont le nom de code était Falcon Shores. Avant, donc Intel avait même prévu d'ailleurs un rafraîchissement, enfin une mise à jour de Pan TV qui se rappelait Rialto Bridge et qui semble apparemment avoir passé à la trappe. Et donc Falcon Shores quant à lui, était censé se mettre en face du Instinct AMI 300. Donc le truc, c'est qu'il va prendre du retard. Apparemment, Falcon Shores, beaucoup, a été repoussé de deux ans à peu près. Grosso modo, donc ça va lécher le champ libre à Nvidia et AMD sur ce créneau pendant les deux prochaines années, ce qui n'est pas idéal. Alors, il va bien y avoir les Xeon SP avec HBM intégrés, on en avait parlé déjà dans un précédent épisode supplément. Mais même si Intel est désormais optimiste quant à la mise en service de son super ordinateur à deux hexaflops, la concurrence n'attend pas. Elle continue, ça continue à se développer. Il est clair que même s'ils reviennent dans la course en 2025, peut-être 2026, il est probable que les prochains rois du top 10 des super ordinateurs les plus puissants ne soient pas en Intel. Et ça, c'est quand même un souci de crédibilité, c'est un souci d'image sur le secteur dont il se serait probablement bien passé.
0:40:07 à 0:40:25 Guillaume Vendé :
Intel n'est pas dans une courbe très dynamique là-dessus, en tout cas. Ça fait plusieurs épisodes et plusieurs mois qu'on en parle. Ce n'est pas la catastrophe, mais à suivre bien entendu. Les métasurfaces qui pourraient succéder aux technologies d'affichage des écrans LCD, Guillaume, à quoi ça pourrait bien servir ? Oui, c'est encore une nouvelle technologie d'écran.
0:40:25 à 0:41:42 Guillaume Poggiaspalla :
Pour remplacer le LCD, c'est la promesse des chercheurs de NTU. NTU, c'est Nottingham Trent University. Pour le moment, on sait bien que les LCD sont arrivés à leur limite. Ça y est, en gros, ça devient très difficile de les améliorer significativement. Donc le futur, de toute façon, semble tout tracer puisqu'il y a l'OLED et les micro-LED. Avec entre les deux, des choses comme le QD OLED par exemple. Le truc, c'est que l'OLED, c'est encore cher. Ça ne se fabrique pas de la même manière que les écrans LCD du tout. Il faut de nouvelles chaînes de fabrication, de nouvelles usines. En plus, l'OLED a tendance à être un peu fragile et à ne pas vieillir très bien. Le micro-LED corrige tout ça. Le problème, c'est que c'est encore une technologie. On est encore à ses débuts, on va dire. Les chercheurs, eux, ont cherché à faire des choses qui s'appliquent à des matériaux qui sont très compliqués. Mais pas avec des grosses molécules de cristaux liquides qui bougent, mais avec des métasurfaces. Les métasurfaces sont des métamatériaux. Les métamatériaux, ce qu'on appelle les métamatériaux, sont des matériaux dont la géométrie microscopique est très complexe. Cette géométrie microscopique, donc complètement invisible à l'œil nu, compte autant si non plus que la nature du matériau lui-même. Dans le cas de la métasurface, c'est un film plat sur lequel il y a des nanopavages.
0:41:42 à 0:41:43 Guillaume Vendé :
Des nanomètres.
0:41:43 à 0:44:42 Guillaume Poggiaspalla :
Quand je dis micrométrique, c'est nanométrique. C'est vraiment nanoscopique. Donc, elles sont inférieures à la longueur d'onde typique de la lumière visible dans la gamme. Donc, elles peuvent interagir avec. Cette structure va interagir justement avec les ondes parce qu'elle a la bonne taille et donc, elle va donner des propriétés optiques que le film tout simple n'aurait pas. En particulier, le film peut devenir opaque alors que sinon il serait transparent. Alors, c'est pas vraiment nouveau. Les nanomatériaux, les nanostructures comme ça, c'est pas nouveau mais en général, c'est statique. Tu les fabriques. Souvent, c'est des processus de fabrication qui ressemblent un peu à ce qu'on fait sur le microprocesseur d'ailleurs. Donc, tu fabriques ces nanomachines sur ces nanostructures et après, elles sont fixes. Et donc, les propriétés qu'elles donnent aussi. Et donc là, l'idée, c'est de faire bouger ces nanostructures pour justement changer les propriétés en fait, très légèrement, très localement, le film. Tu chauffes le film à un endroit, un petit point et ça modifie, du coup, ça se déforme, ça modifie la forme de la nanostructure et ça fait passer le film d'opaque à transparent. Ou l'inverse d'ailleurs. Je ne sais plus mais bon, l'idée est la même de toute façon. On prend un film très fin de silicium dans lequel on fait des petits trous. Mais vraiment des petits trous. Comme tu disais, c'est vraiment des petits trous. Donc on prend une espèce de grille comme ça et on sandwiche ça avec des couches d'indium éthane. Indium éthane, c'est du conducteur. C'est un conducteur transparent comme ça et ça peut être utilisé pour le chauffage. Ces conducteurs, ça permet d'envoyer du courant qui chauffe à certains endroits. Donc le pixel de démonstration ne consomme que très peu d'énergie. Ils ont fait 3 pixels je crois pour l'instant donc évidemment, c'est le début. C'est une expérience de laboratoire. Mais bon, il consomme très peu d'énergie, il bascule très très vite. C'est comme le silicium. Donc le silicium dit bon ben voilà, les industriels, ils ont quand même l'habitude du silicium. C'est transmissif, donc c'est comme le LCD donc ça veut dire que ça a besoin d'un rétroéclairage. Par contre, il n'y a pas besoin de filtre pour l'horizon comme c'est le cas sur le LCD. Donc ils sont en film ultra mince et donc ça fait parce que voilà, le film de silicium que je vous ai dit, il est transparent parce qu'il est aussi excessivement fin. Donc ça pourrait donner des écrans très très fins, très très légers. Ça ouvre la possibilité d'avoir des écrans très très fins qui sont très durables. C'est-à-dire qu'ils se dégradent pas dans le temps comme le font les OLED par exemple. Donc c'est des candidats crédibles à remplacer les LCD. Alors après, est-ce qu'ils vont le faire ? Evidemment, c'est pas sûr. Le temps que ça se transpose dans un grand nombre de pixels, tu sais, je t'ai dit, il y a trois pixels là. Bon le film, pour le moment, trois pixels en noir et blanc. Donc le temps que ça passe en nombre de couleurs, en gros nombre de pixels, que ça sort des labos pour arriver à une usine, arriver à la FNAC, les OLED, ils auront encore progressé d'ici là. Donc il est possible que ça soit compétitif encore à ce moment-là. Mais bon, c'est pas totalement clair mais c'est une piste
0:44:42 à 0:44:49 Guillaume Vendé :
de recherche intéressante et relativement originale. Top ! Trois pixels, ça paraît vraiment ridicule mais je pense que c'est un premier pas.
0:44:49 à 0:44:55 Guillaume Poggiaspalla :
J'imagine qu'il faut bien passer par là pour faire des grands écrans. De toute façon, les écrans OLED, tu crois qu'ils ont commencé
0:44:55 à 0:44:59 Guillaume Vendé :
comment ? Avec cinq pixels ? C'est pareil. Stockage d'énergie,
0:44:59 à 0:45:02 Guillaume Poggiaspalla :
Guillaume, pour conclure cet épisode ? Alors non,
0:45:03 à 0:45:07 Guillaume Vendé :
rien à voir. Ah non, pardon, je sautais une ligne, c'est ça que tu veux dire ?
0:45:07 à 0:45:08 Guillaume Poggiaspalla :
C'est exactement ça.
0:45:08 à 0:45:12 Guillaume Vendé :
Tu l'as très bien dit. Du coup, parlons plutôt de supraconductivité,
0:45:12 à 0:49:02 Guillaume Poggiaspalla :
Guillaume. Oui, faisons ça. La supraconductivité pour tous revient, ça y est, elle revient dans les gros titres, enfin presque. Il faut dire que la supraconductivité, ça fait rêver. La supraconductivité, c'est un mot de science-fiction, c'est un mot qui fait rêver un petit peu. Qu'est-ce que ça veut dire exactement d'ailleurs ? La supraconductivité, ça veut dire que c'est tellement conducteur que tu peux faire passer du courant sans aucune résistance dans un matériau. Autant dire que c'est un truc de ouf malade, c'est un truc de fou furieux, c'est incroyable. Et en fait, c'est un état, même scientifiquement, c'est absolument incroyable, c'est un état de la matière très particulier dans lequel les électrons forment des couples. Pourtant, les électrons, ils ont la même charge, normalement, ils sont pas de raison de faire des couples, mais en fait, ils forment des couples, c'est-à-dire qu'ils interagissent de manière synchrone, et souvent, c'est des couples TGV d'ailleurs, parce qu'ils peuvent être très loin les uns des autres. C'est ça aussi qui est très étrange, c'est que les électrons qui forment des couples, des pairs, peuvent être très éloignés les uns des autres. Mais en fait, ils interagissent par l'intermédiaire du réseau cristallin. C'est assez incroyable, donc ils interagissent entre eux, si bien qu'ils finissent par se comporter comme un couple, comme une particule différente, comme une autre particule. Tu peux pas différencier, tu peux pas complètement dissocier le comportement d'un électron par rapport à l'autre. C'est pas comme une seule particule, mais une particule différente d'un électron. Donc ces couples de particules, qui deviennent donc des nouvelles particules, peuvent elles-mêmes se condenser, parce que ce sont des particules différentes, qui ont des propriétés différentes des électrons, et qui peuvent se superposer finalement, se superposer dans le même état quantique. Donc elles agissaient, elles agissent, toutes ces particules, toutes ces paires, en fait, s'empilent dans le même état quantique, et après c'est comme si toutes devenaient une seule espèce de soupe qui agisse d'une manière complètement inédite. Parce que cette soupe, elle a des propriétés énergétiques qui sont complètement différentes des propriétés des particules indépendantes. Et en fait, même cette soupe, cette espèce de matière condensée, comme on dit, elle est forcée d'avoir un minimum d'énergie, et du coup les électrons ne peuvent pas se diffuser, et cette espèce de soupe d'électrons se déplace en fait dans le matériau sans aucune résistance. Elle ne perçoit aucune résistance. Donc il n'y a aucune déperdition thermique. Et du coup, en fait, la plupart des soucis qu'on a avec la transmission du courant, ça vient de la résistance. C'est ça qui gonfle. Je veux dire, ça chauffe, ça fait des pertes, ça fait que je ne peux pas monter mon coruscate à 35 GHz, et ça c'est vraiment triste. Donc la superconductivité, ça place le métal dans un état où en plus il ne supporte pas les champs magnétiques. C'est une autre propriété de la superconductivité. Le métal superconducteur, quand il est dans un état superconducteur, il a horreur des champs, il repousse les lignes de champ. En fait, il repousse si fort qu'il peut même carrément léviter. Si tu mets un champ suffisamment fort et que le truc n'est pas trop lourd, il repousse les champs magnétiques à tel point qu'il lévite. C'est comme ça qu'on fait la lévitation magnétique. Bref, c'est vraiment très cool comme état, et ça vient de cet état de paires de coupeurs comme on appelle ça. C'est des paires de coupeurs mais ça n'a rien à voir avec le scrotum de cet acteur au milieu de l'acier, cet acteur magnifique, n'est-ce pas ? Ces paires sont fragiles, c'est des paires de coupeurs qui ne sont pas très efficaces. On a l'habitude de voir des superconducteurs à des températures très basses en général, ce qui n'est pas très pratique dans la vie de tous les jours mais on utilise quand même des superconducteurs. Quand tu vas à l'hosto te faire une IRM, tu as des aimants superconducteurs autour de toi et ça supprime un matos qui est vraiment très sérieux. On l'utilise dans plein d'endroits mais c'est vraiment très lourd. Plus récemment, on a aussi des phénomènes de superconductivité à plus haute température donc moins froid mais à des pressions phénoménales. Par exemple, on a réussi à faire un superconducteur à 13 degrés mais à 267 gigapascales. Alors si je ne me suis pas planté dans la conversion, c'est 2,6 millions de fois la pression atmosphérique. Oui, ça fait beaucoup quand même. Oui, il faut des espèces
0:49:02 à 0:49:03 Guillaume Vendé :
de pressants diamants
0:49:03 à 0:49:08 Guillaume Poggiaspalla :
de fou furieux, c'est même encore plus chiant. C'est un environnement d'entraînement parfait pour Son Goku ça.
0:49:08 à 0:49:11 Guillaume Vendé :
Je ne sais pas, c'est assez vénère. Mais bon,
0:49:11 à 0:49:23 Guillaume Poggiaspalla :
ça motive, si tu veux, le fait qu'on puisse monter la température, ça motive à essayer de voir si on peut monter la température et faire baisser la pression. C'est important de faire baisser la pression de temps en temps.
0:49:23 à 0:49:24 Guillaume Vendé :
Toujours, absolument.
0:49:24 à 0:50:14 Guillaume Poggiaspalla :
Il faut être chill un petit peu. Et là, c'est un groupe de chercheurs justement qui ont réussi à trouver un matériau qui est superconducteur à 20 degrés et qui ne nécessite que 10 000 fois la pression atmosphérique. Ah, c'est bien. 10 000 fois la pression atmosphérique, c'est une série nette. C'est rien. Je veux dire, c'est ridicule. Donc c'est vraiment un événement majeur et en plus, c'est joli. C'est joli parce qu'ils prennent un morceau de l'euthésium. C'est la première fois que j'entends ce mot. C'est de l'euthésium, de l'hydrogène et de l'azote. Je pense qu'il y a un truc comme ça. Et c'est bleu. En général, ce truc-là, c'est bleu. Et puis après, quand tu le mets sous presse, ça devient bleu foncé puis rose, puis rouge vif sous la pression. C'est une pression de plusieurs milliers de barres. C'est quand même conséquent. Et si la découverte est avérée, c'est la fête parce que démontrer qu'on peut passer de 2,6 millions
0:50:15 à 0:50:19 Guillaume Vendé :
Ça laisse un tout petit bout du chemin pour rendre les choses réalistes.
0:50:19 à 0:51:37 Guillaume Poggiaspalla :
Exactement. Ça suppose qu'on peut faire encore mieux. Et il y a même des gens qui disent que c'est vraiment possible de faire encore baisser la pression. Il n'est pas du tout exclu si c'est vraiment avéré que dans quelques années, on ait des superconducteurs à température ambiante et sous des pressions, disons, gérables hors d'un laboratoire. Parce qu'il y aura probablement toujours une pression qu'il faudra appliquer. Mais si c'est gérable, si c'est faisable, si c'est dans un conditionnement dans la vie de tous les jours, ce serait absolument incroyable. Alors, si c'est avéré, parce que malheureusement, l'équipe qui est à l'origine de l'article publié dans Nature a déjà publié un article un petit peu là-dessus et a dû rétracter ce truc-là. Ah ! Voilà. Donc du coup, cette rétractation, évidemment, ça fait qu'il y a des doutes sur ce travail-ci. C'est une équipe de Rochester qui se sent défend et qui assure que justement ils ont été deux fois plus rigoureux cette fois-ci et ils sont confiants dans leurs travaux. Et de toute façon, vu la relative faiblesse des pressions utilisées, c'est une équipe de Rochester qui s'est rendue compte que cette fois-ci, il y a plein d'autres labos qui vont se jeter sur la presse et essayer de reproduire tout ça. Donc, on sera vite fixé. Et donc, il n'est pas complètement hors de propos d'espérer une banalisation des supraconducteurs dans un avenir de quelques décennies, de quelques années ou peut-être quelques décennies, je ne sais pas. Mais dans tous les cas, ce serait vraiment transformatif. Ce serait une révolution. Le fait qu'ils aient dû se rétracter, c'était sur ces mêmes travaux ou c'était sur tout ça ?
0:51:37 à 0:51:41 Guillaume Vendé :
Je ne sais pas. Je ne sais pas. C'est sur ces mêmes travaux ou c'était sur d'autres travaux ?
0:51:41 à 0:52:05 Guillaume Poggiaspalla :
Non, c'est sur d'autres travaux, sur la même thématique. Ils ont dû se rétracter parce que, bon, en gros, les résultats étaient très, très, très difficiles à reproduire et il y avait un problème, un problème technique, si tu veux. Et bon, le truc a été rétracté. Là, pour le coup, évidemment, ce n'est pas la portée du petit chimiste du coin, mais enfin, c'est quand même vraiment beaucoup plus facile à reproduire
0:52:05 à 0:52:10 Guillaume Vendé :
comme expérience. L'argument de dire que parce qu'ils ont eu deux fois, ils ont été deux fois plus sérieux,
0:52:10 à 0:52:11 Guillaume Poggiaspalla :
c'est…
0:52:11 à 0:52:19 Guillaume Vendé :
ça se tient aussi. OK. Est-ce que cette fois-ci, tu m'autorises à t'inciter, Guillaume, à parler de la géothermie ? Où est-ce que j'insère encore un nouveau sujet ?
0:52:19 à 0:57:21 Guillaume Poggiaspalla :
Non, on va parler de géothermie. C'est vrai que quand on parle d'énergie renouvelable, on parle d'éolien, de solaire, parfois d'hydraulique, mais parfois du nucléaire alors que ce n'est pas renouvelable. Mais bon, on parle très rarement de géothermie. Bon, il faut explorer tout un peu la géothermie Il faut explorer toutes les pistes. Je veux dire, là, on est dans un État, si tu veux, où je pense que tout est bon à prendre, on va dire, comme source d'énergie décarbonée et donc, il y a même une agence gouvernementale aux États-Unis qui d'ailleurs, qui est une émanation de la DARPA, qui s'appelle la DARPA-E, qui s'occupe précisément d'ailleurs de ça, de faire un petit peu de la recherche tout feu tout flamme sur les nouvelles formes d'énergie. Et donc, en l'occurrence, ils ont loué des fonds, ils ont fait une expérience en géothermie. Donc en gros, la Terre a un noyau super ultra chaud et donc, plus on creuse profond, plus la température monte. Alors bien, il faut creuser vraiment profond parce que si tu creuses à 10 ou 20 mètres, ça va être froid, ça c'est sûr. Mais si tu creuses à 10 km, alors là, c'est carrément très chaud. Et bon, c'est pas facile de creuser évidemment aussi profond qu'en Tibourne, sous terre. Donc la géothermie, du coup, on l'utilise, mais principalement dans des endroits volcaniques tout ça où c'est pas très difficile d'aller chercher de la température et bon, il faut des températures entre 200 et 300 degrés. Donc Fervo, c'est une start-up qui étudie comment optimiser le rendement des centrales géothermiques, comment utiliser les puits comme batteries ou comment exploiter plus de zones que celles où la chaleur est déjà presque en surface. Donc pour optimiser le rendement et même pour servir de batterie, il faut utiliser la pression. Donc une centrale géothermique, elle est assise sur un puits. C'est un puits, qui arrive à une certaine profondeur désirée et qui se poursuit horizontalement à travers une espèce de série de craquelures qui forment une sorte de radiateur naturel et puis après, il y a un deuxième puits qui remonte et plus loin pour la sortie. Donc en fait, ce qu'on fait, c'est qu'on injecte de l'eau dans le premier trou. Donc l'eau, elle descend, elle passe par les infractuosités de la roche profonde où elle se réchauffe et elle ressort chaude du deuxième trou. Très chaude, cette chaleur est ensuite transformée en énergie de manière classique, et elle débouche le trou. C'est-à-dire, le deuxième trou, le trou où ça sort. Donc si on le bouche et qu'on pompe un max d'eau quand même, l'eau va se chauffer, monter en pression et donc, après un moment, on arrête, on met un bouchon et on attend. Et qu'est-ce qu'on a ? On a un réservoir d'eau sous pression et ce réservoir d'eau sous pression, dès que tu débouches un endroit, un bout, cette pression, elle va sortir très très vite et très très joyeusement et elle peut être rentabilisée et donc en fait, ce qu'on a, ça marche comme prévu, enfin ça, ça a déjà été utilisé donc voilà, limite pourquoi pas, il y a eu des expérimentations là-dessus. Ça fait partie des expérimentations sur les concepts de stockage massif d'énergie, stockage massif d'énergie, on ne parle pas de, tu vois, les batteries c'est bien mais là c'est vraiment du stockage massif et donc, ces stockages qui sont autres que des batteries classiques comme on pense au hélion, au phosphate, etc. Donc on peut aller plus loin mais bon, après ça va se rendre un peu controversé parce qu'il y a aussi les pistes pour optimiser, pour exploiter, alors pour optimiser le rendement des géothermies effectivement, il y a aussi cette idée d'envoyer de l'eau sous pression, ça se fait aussi puis il y a une autre piste pour exploiter plus de sites pour la géothermie et de creuser des puits plus profonds, si tu veux, c'est-à-dire là où la géothermie n'est pas forcément utilisable, tu vas essayer de la rendre utilisable quand même en creusant un puits à la profondeur que tu veux et ensuite en utilisant de la fracturation hydraulique pour créer justement le réseau de crevasses en profondeur qui sert de radiateur. C'est une fracturation hydraulique comme on l'utilise pour les hydrocarbures non conventionnels mais là, ce n'est pas pour libérer des hydrocarbures, c'est juste pour créer un endroit particulier où on veut installer une centrale, on va essayer de créer un réseau souterrain comme ça. On va fracturer une bonne fois pour créer un réseau souterrain et avoir cette espèce de radiateur naturel. Alors évidemment, il y a plus d'inconnus, ça peut provoquer des petits séismes, ça c'est déjà vu, il y a déjà eu des expérimentations sur l'étanchéité, sur les micro-organismes qui pourraient nicher là parce qu'apparemment il y a des trucs qui peuvent vivre là, c'est extraordinaire mais j'ai l'impression qu'il y a des trucs qui peuvent vivre partout. Bref, c'est un sujet de recherche mais bon, c'est vrai que c'est quand même tentant toute cette chaleur sur nos pieds. Quand je disais que l'administration de Biden avait parlé de 74 millions sur la géothermie et sur son optimisation, c'est que les chiffres font rêver. Je veux dire, si on y a fait des estimations, on a dit que si on arrivait à exploiter juste 2% de l'énergie thermique qui est disponible entre 3 et 7 kilomètres de profondeur, ça représenterait 2000 ans de consommation d'un pays comme les Etats-Unis. Et oui, c'est 10% de l'énergie thermique des profondeurs terrestres qui comblerait tous nos besoins pour 2 millions d'années. Le potentiel est illimité. Donc voilà, je pense qu'il va donc falloir appeler Chagchag pour aller retrouver Québec dans les mondes engloutis. Je ne sais pas ce qu'ils branglant de ces deux-là depuis.
0:57:21 à 0:57:23 Guillaume Vendé :
Ça fait un moment qu'ils se font enfoncer
0:57:23 à 0:57:24 Guillaume Poggiaspalla :
bien trop profond
0:57:25 à 0:58:26 Guillaume Vendé :
Je pensais à Madinabis dans l'angle des dessins animés sur le sujet des grands puits. J'ai toujours eu peur de regarder la deuxième saison. Au passage, j'ai été traumatisé par la première et j'ai jamais regardé la deuxième. Je ne sais pas si j'aurai le courage un jour. Merci beaucoup Guillaume pour cette revue très complète de l'actu Tech, pour ce supplément de Tech Café. Si jamais vous vouliez les incontournables, je vous le rappelle, vous pourrez écouter l'épisode précédent de Tech Café. Et puis de toute façon, on va se retrouver dans quelques jours pour un prochain épisode de Tech Café. Mais en attendant, on se doit de vous rappeler où on peut interagir. Le plus simple, c'est probablement de venir discuter entre vous et avec nous sur le serveur Discord de Tech Café techcafé.fr slash discord. Vous pouvez également suivre tous les épisodes, toutes les publications et puis commenter les épisodes sur techcafé.fr. Bien évidemment, vous pouvez soutenir le podcast en vous rendant sur patreon.com slash techcafé ou en déposant un avis sur Podcast Addict vraiment à titre individuel, à titre perso. Guillaume, où est-ce qu'on peut
0:58:26 à 0:58:33 Guillaume Poggiaspalla :
te retrouver ? Là, je crois qu'on va me retrouver sur YouTube pour aller voir à quel point les mondes engloutis
0:58:33 à 0:58:37 Guillaume Vendé :
ont mal vieilli. J'ai un petit peu peur. Oui, j'avoue. Ça n'a pas été remasterisé
0:58:37 à 0:58:38 Guillaume Poggiaspalla :
à un moment donné ça,
0:58:38 à 0:58:39 Guillaume Vendé :
non ?
0:58:39 à 0:58:40 Guillaume Poggiaspalla :
Remasterisé ?
0:58:40 à 0:58:42 Guillaume Vendé :
Comment tu remasterises ça ?
0:58:42 à 0:58:44 Guillaume Poggiaspalla :
Je ne sais pas. Que ça vieillisse moins ?
0:58:44 à 0:58:50 Guillaume Vendé :
4K, 3D, HD. Je crois que j'avais revu des premiers épisodes en plus. Et alors ? Je te confirme,
0:58:50 à 0:58:51 Guillaume Poggiaspalla :
ça avait très mal vieilli.
0:58:51 à 0:59:02 Guillaume Vendé :
Merci Guillaume. Je suis Guillaume Poggiaspallae. Vous me retrouvez sur guillaumePoggiaspallae.fr ou sur les réseaux sociaux. Et donc, comme je vous le disais tout à l'heure, rendez-vous dans quelques jours pour un prochain épisode de Tech Café. Ciao à toutes et à tous.
0:59:02 à 0:59:16 Guillaume Poggiaspalla :
Ciao à tous.