Transcription automatique de l'épisode 323

Via Whisper (OpenAI), faster-whisper (github/guillaumekln) et Pyannote-audio (github/pyannote). Basé sur une idée de Ruhollah Majdoddin.



0:00:00 à 0:01:43 Guillaume Vendé :
Vous écoutez TechCafé, votre rendez-vous sur l'actualité des nouvelles technologies. Nous sommes le 23 mai 2023 et c'est l'épisode 323. Beaucoup de 23 encore une fois dans cette intro. La conférence de lancement pour l'événement annuel de Microsoft, une conférence destinée aux développeurs à la base. Build a lieu ce jour. Ça va se dérouler. Il va y avoir des conférences encore pendant deux jours. On va parler un peu de cette conférence de lancement dans cet épisode. On va parler aussi un peu de l'amende record pour Meta avec ses manquements au RGPD. Les résultats douloureux d'Amazon pour ce premier trimestre 2023 et quelques sujets légaux comme la digitalisation des cartes d'identité, du permis de conduire en France ou même encore de la polarisation de la tech qui continue dans le monde avec le bannissement de TikTok dans le Montana et le bannissement de Micron et non pas Macron. Micron, un fondeur américain en Chine. Je suis Guillaume Vendée, podcasteur technophile enthousiaste. Et la voix que vous avez entendu sourire à ma blagounette de mauvais goût, c'est Kassim Ketfi, journaliste tech chez Frandroid. Salut Kassim, comment vas-tu ?
0:01:43 à 0:01:51 Cassim Ketfi :
Ça va très bien. La forme, je suis en pleine forme. Je n'ai jamais été aussi en pleine forme pour un enregistrement de podcast que maintenant. C'est incroyable.
0:01:51 à 0:02:34 Guillaume Vendé :
C'est tellement pas vrai. Si je te sens en forme, ça, c'est vrai. Mais ce qui est vrai aussi, c'est qu'on disait juste avant d'appuyer sur l'enregistrement que tu étais dans un rythme un petit peu soutenu. Et c'est cool. On va en profiter pour capitaliser sur l'énergie positive que tu mets sur tous tes sujets et toute ton activité pour aujourd'hui et en ce moment. Mais on va se faire aussi ça à la cool. C'est aussi ça le secret des podcasts quelque part. C'est d'être sérieux et d'être cool en même temps. Merci beaucoup, en tout cas, Kassim, d'avoir accepté l'invitation. En fait, je t'avais invité, mais tu m'as dit, je pense qu'on peut le dire à nos auditeurs. OK, mais je ne veux pas être présent en même temps que Guillaume Poggiaspalla. Il me fait de l'ombre. Je ne le supporte plus et je viens uniquement s'il n'est pas là.
0:02:34 à 0:02:35 Cassim Ketfi :
Moi, je suis un peu une diva maintenant.
0:02:35 à 0:09:10 Guillaume Vendé :
J'ai préféré Kassim à Guillaume. Oui, c'est vrai. Tu as tes exigences, mais c'est de bonne à loi. On fait quand même un clin d'œil à Guillaume Poggiaspalla et on fait un clin d'œil aussi à Benjamin Daniel et Florian qui font partie de ceux qui ont accepté de rejoindre la plateforme Patreon. Patreon.com slash TechCafé. TechCafé, c'est un podcast qui reste gratuit, mais vous pouvez contribuer financièrement avec des participations récurrentes grâce à un abonnement. Patreon.com slash TechCafé. Alors, si vous trouvez que le podcast vous informe et vous divertit, vous permet de faire une veille sur les nouvelles technologiques, une veille même de qualité, si vous estimez parce que vous écoutez TechCafé que vous êtes au courant de ce qui se passe dans le monde de la tech et en particulier, au hasard, je tire un sujet vraiment au hasard, celui de l'intelligence artificielle. Si vous n'êtes pas victime de discussions de comptoir du style « ouais, t'as entendu ce qu'on dit sur l'IA, il paraît qu'il y a une nouvelle intelligence artificielle qui va remplacer les humains et toute l'humanité », je ne peux que vous inviter à évaluer un soutien en vous créant un compte sur Patreon.com slash TechCafé. Et puis, en échange, vous bénéficiez du flux privé du podcast sans la pub. Et puis d'ailleurs, je souligne aussi parce que ce n'est pas toujours quelque chose qui est bien clair, même si finalement, ça paraît évident quand on y réfléchit, que cet ébonnement, il est sans engagement. Donc, vous pouvez l'annuler à tout moment. Et d'ailleurs, en acceptant de soutenir TechCafé sur Patreon, vous allez peut-être remplacer des personnes qui ont souhaité mettre fin à leur participation. Je vous invite aussi à aller déposer un avis sur Apple Podcast, sur Podcast Addict. Il y a par exemple Supermerguet66 qui a déposé un avis sur Apple Podcast, je cite Indispensable pour comprendre le monde dans lequel on vit. J'ai découvert ce podcast en écoutant un autre podcast tech, le Rendez-vous Tech, dans lequel Guillaume est parfois invité. Alors, hasard du calendrier, je n'ai vraiment pas choisi cet avis, mais effectivement, j'étais ce midi encore invité dans le podcast de Patrick Beja, le Rendez-vous Tech. Et il dit, Supermerguet66, même si les deux parlent de technologie au sens large, ce podcast est très différent dans sa structure. Les deux sont complémentaires. J'adore l'angle tatac des sujets et la bonne humeur générale. Mais surtout, surtout, on y apprend des choses. Les sujets sont remarquablement traités en profondeur. C'est parfois ultra technique, mais tant mieux. Marre d'innovellement par le bas généralisé, les dépêches AFP balancées sans analyse. Et immense félicitation à M. Poggiaspalla pour ses analyses, sa diction, son humour et sa maîtrise des sujets. Je vous adore. Et précise-t-il, alors ça, c'est un petit message perso, mais je le souligne quand même. Peut-être que ça donnera des idées. Il nous dit, je vous adore et si vous venez un jour dans les Pyrénées-Orientales, la mer, la montagne, le soleil, je vous invite au resto avec grand plaisir. On sait recevoir ici. Bonne continuation. Merci beaucoup. Écoute, je pense qu'on va peut-être venir en vacances, Guillaume et moi, dans les Pyrénées-Orientales. Et puis, on te sollicitera Supermergues66. Vous pouvez commenter également les épisodes sur techcafé.fr et sur le serveur Discord. techcafé.fr slash Discord. Allez, sans autre forme de procès, on va donc parler très concrètement de Newstek avec cette conférence de la build qui lance un petit peu les différentes prises de parole autour des développeurs de la part de Microsoft. Et vous n'allez pas être surpris. Il y avait la Google I.O. qui parlait d'intelligence artificielle. Il y a de cela quelques jours encore. On en a parlé dans un épisode. Mais forcément, ils ont parlé aussi, Microsoft, d'intelligence artificielle. Alors, il y a quelques petites choses qu'on peut souligner. On va essayer de tout condenser. Et puis, tu me diras, Kasim, s'il y a des choses qui retiennent ton attention, sur lesquelles tu veux revenir me corriger ou au contraire, souligner des aspects sur lesquels je serais passé un petit peu vite. Mais donc, effectivement, il y a de l'intelligence artificielle à tout va. Notamment, l'arrivée de... Alors, les noms pour moi ne sont pas hyper intelligibles chez Microsoft. Mais bon, Microsoft 365 Copilot dans Edge, qui est le navigateur de Windows 11, évidemment. Donc, il est intégré nativement avec toutes les fonctionnalités qu'on peut en attendre. Et les plugins que vous avez vus aussi arriver dans ChatGPT, ils arrivent aussi dans Microsoft 365 Copilot parce qu'en gros, ces plugins sont hyper compatibles. Quand vous pouvez les actionner pour ChatGPT, vous pouvez les activer aussi dans Microsoft 365 Copilot. Donc ça, c'est cool. On voit que l'outil se met à disposition au plus près des utilisateurs. Pendant qu'on parle de Edge, il y a aussi Edge Workspaces qui a été annoncé et qui avait déjà été un petit peu présenté. Mais c'est les mêmes fonctionnalités pour les fans Apple de partage de groupes d'onglets de Safari, par exemple. L'idée, c'est quand on organise un projet à plusieurs dans la famille, on peut se connecter de manière synchronisée sur des onglets et travailler ensemble dans des espaces de navigateur. Je suis toujours un petit peu dubitatif de ces fonctions, que ce soit dans le monde pro ou dans le monde perso. Je ne suis pas certain que ce soit très utilisé, mais je me trompe peut-être. Windows Copilot, parce que c'est comme ça qu'on doit le présenter, arrive aussi dans Windows 11. Donc, même si vous ne lancez pas le navigateur Edge, vous avez malgré tout l'assistant d'intelligence artificielle. Microsoft se veut, je cite, Windows se veut être la première plateforme PC à fournir une assistance d'intelligence artificielle centralisée aux clients et donc va proposer aussi un petit espace à la fois d'apprentissage et une espèce d'espace de hub pour l'intelligence artificielle. Donc, c'est le Microsoft Store qui va intégrer ces éléments-là. En gros, il faut s'imaginer qu'au même titre qu'on avait un App Store, on va avoir une mise en avant de l'intelligence artificielle dans le Store très nativement. Et puis, c'est en gros les annonces qu'on peut retenir et qu'on peut souligner qui sont vite résumées dans tous les articles qu'on voit passer dans un environnement tech. En gros, de plus en plus de cet assistant à la chat GPT un petit peu partout qui se branche avec des extensions et qui peut aussi activer des fonctions de Windows 11. La démonstration visait à montrer une instruction d'un utilisateur qui dit comment est-ce que je peux mieux me concentrer sur mon ordinateur Windows. Et l'assistant lui dit tu peux, par exemple, activer le mode sombre, etc. Et puis, il y a les boutons juste dans la foulée qui dit veux-tu que je les active pour toi tout de suite. Bon, finalement, tout cela est assez à la fois intéressant, novateur, mais en même temps, j'ai l'impression un petit peu convenu quand on regarde un petit peu l'air du temps. Kasim, est-ce que tu es très surpris par ces présentations ? Est-ce que tu es déçu, enthousiaste ? Ça te laisse de marbre ? C'est quoi ton sentiment sur tout ça ?
0:09:10 à 0:09:58 Cassim Ketfi :
Alors, surpris, non. On sentait vraiment que là, ça allait être la confrontation entre la Google I.O. et la Microsoft Build autour de l'IA. C'est vrai que Google I.O. est arrivé en premier, mais on se souvient que Google est un peu en train de faire une course pour essayer de rattraper Microsoft qui les a un peu de prix de cours en misant à fond sur l'IA dès la fin de l'année dernière, en fait, avec leur partenariat avec OpenAI. On peut arguer du fait que Microsoft se repose sur un partenaire alors que Google essaie de tout faire en interne, mais de fait, en tout cas, Microsoft a réussi à prendre de court son confiance frontale et à même mettre, on peut le dire, en danger Google, même si en termes de part de marché, on en est loin. En tout cas, chez Google, je peux te dire qu'eux, ils ont bien senti le danger arriver et qu'il fallait réagir.
0:09:58 à 0:10:00 Guillaume Vendé :
En quelques mois, d'ailleurs.
0:10:00 à 0:11:26 Cassim Ketfi :
Oui, évidemment, parce que c'est le risque. Je pense que chez Google, ils savent très bien. Ils ont très bien vu des entreprises justement se faire remplacer et attaquer par des petites startups ou des trucs très novateurs qui sont arrivés d'un coup ou même pas forcément par des startups, mais par exemple, Apple avec l'iPhone versus des vieux de la vieille comme Nokia. On connaît tous l'histoire d'un nouvel entrant sur le marché qui, en quelques mois, quelques années, peut réussir à retourner la table. Si le produit est suffisamment novateur, et on sent bien depuis la fin de l'année dernière avec la GPT, que là, il y a vraiment quelque chose de très fort pour le grand public. En fait, moi, c'est ça qui me frappe le plus. C'est le fait que l'IA, en quelques mois, ait réussi à pénétrer même dans les couches du grand public, très loin des nerds et des geeks. Et que moi, je faisais la remarque, j'en parlais aussi sur Fondroid, le fait que la patronne de l'ACGT avait, dans un tweet, à l'évoquer à un moment, ou dans une interview, je ne sais plus, elle avait évoqué ChatGPT, là, il y a quelques semaines, alors que le produit date de novembre. Et tu vois, la patronne de l'ACGT, ce n'est pas la plus grande des nerds, et surtout, quand elle parle de ChatGPT, elle s'adresse quand même au grand public, elle ne s'adresse pas au public techos. Donc, le mot est déjà un mot commun. ChatGPT, c'est déjà devenu quelque chose de commun dans le langage pour beaucoup de monde, en fait, bien au-delà de la tech.
0:11:26 à 0:11:32 Guillaume Vendé :
Ça devient même une blague au restaurant d'entreprise, ou au resto, ou en famille. On va faire ça, ChatGPT.
0:11:32 à 0:13:14 Cassim Ketfi :
Donc, c'est quand même très fort. On parle quand même, encore une fois, d'un produit qui a à peine sept ou huit mois. Et ça, je pense que c'est inédit dans l'histoire de la tech, qu'un produit aussi vite devienne aussi large en termes de public. Du coup, l'intégration par Microsoft, je la trouve assez maligne. Et moi, j'étais un peu étonné. En fait, cette build m'a fait réaliser que Microsoft allait plus vite que ce que j'attendais, notamment sur l'intégration à Windows 11 avec Windows Copilot. Moi, je m'attendais à ce que ce soit le fer de lance de Windows 12 qui est prévu pour 2024. Et en fait, c'est vrai que maintenant qu'on est devant le fait accompli, je me dis que j'étais un ouf. Fin 2024, c'est beaucoup trop tard pour intégrer l'IA à Windows. Tu rates le marché si tu mets deux ans à intégrer ça. Donc, c'est parfaitement logique qu'ils le fassent dès maintenant. Ça arrive en preview en juin et ça sortira plutôt à la fin de l'année pour le grand public. Mais en tout cas, ils vont assez vite dans l'intégration. Et c'est tout à fait logique. En fait, le train, il est en route et il faut le prendre maintenant. Et ce que je trouve assez fort, c'est que tu as évoqué les plugins. C'est carrément que ce soit les mêmes, que c'est interopérable avec les plugins de chaque GPT. Ce qui fait qu'en termes d'écosystème, si tu es un développeur et que tu souhaites créer ton plugin, je pense que tu as tout intérêt à d'abord le faire pour Bing plus chaque GPT, qui est déjà un vrai vivier d'utilisateurs. Et après, éventuellement pour BARD. Mais j'ai l'impression qu'ils ont un peu pris l'avantage sur la discussion avec les développeurs pour le moment. Même si, évidemment, Google, quand ils vont déployer BARD de façon plus large et leur IA de façon plus large, Google a l'avantage des départs de marché. S'ils se dépêchent assez, ils peuvent endiguer le problème. Mais là, c'est une course contre la montre entre les deux.
0:13:14 à 0:16:16 Guillaume Vendé :
On va continuer à parler d'intelligence artificielle, de chat GPT, etc., un petit peu plus loin dans l'épisode. On va faire une petite pause qui va nous permettre de prendre notre respiration. Et on aura l'occasion de parler des petites nouveautés. Quand même, une petite réflexion. Je me demandais, parce que j'avais évidemment cette conférence, la build et ces annonces, en parallèle de deux choses. Je l'ai mis en parallèle dans mon esprit du rachat qui a un petit peu de plomb dans l'aile, même si rien n'est terminé, de Blizzard Activision King par Microsoft, qui était un gros rachat dans le monde de la tech, évidemment dans le monde du jeu vidéo, mais quelque part aussi dans le monde de la tech. Et la question qui sous-tendait, c'était pourquoi est-ce que finalement Microsoft se retrouve de manière assez exceptionnelle à mes yeux. Je n'ai pas l'impression qu'il y ait autant de parallèles que ça dans l'histoire de Microsoft. Mais autant à présenter des choses en collaboration avec une boîte dans laquelle ils ont investi, mais qu'ils n'ont pas racheté. Ils n'ont pas décidé ces derniers mois, allez, je lance le carnet de chèques que j'avais prévu de sortir pour Blizzard Activision King, que j'ai provisionné des choses, je vais aller aussi plus loin pour racheter OpenAI. Et j'arrive même à me dire, avec le timing, il y a de ça quelques mois, maintenant c'est trop tard, il y a de ça quelques mois, ils auraient racheté OpenAI. Je ne suis pas sûr que les régulateurs auraient autant scruté ce rachat que pour Blizzard Activision King. Je me trompe peut-être. Mais en tout cas, c'est beaucoup d'annonces conjointes. Là encore, il y a beaucoup de choses qui sont faites main dans la main. Il y a l'intégration de Bing dans le chat GPT. Bref, c'est quand même des annonces conjointes et je me dis qu'ils n'ont pas racheté cette boîte-là. Et l'autre réflexion que je me faisais, et pareil, je te laisserai réagir sur mes deux réflexions si tu le souhaites, mais c'est l'annonce en parallèle qui est tombée de Final Cut Pro et Logic Pro, donc des applicatifs de montage vidéo et musique professionnelle du côté d'Apple qui arrivent sur iPad, alors les iPad M1 et les iPad même M1, M2 avec des grosses capacités de stockage parce qu'il y a beaucoup de restrictions à faire, qui sont finalement des simples évolutions. Il y a de ça quelques années, on aurait vu ces annonces de ces logiciels professionnels pour des produits comme l'iPad comme étant une info majeure. Et en fait, quand on la met en parallèle des annonces de la build, c'est ridicule. Oui, tout à l'heure, on va relayer le fait qu'Apple se sert malgré tout d'intelligence artificielle générative pour des solutions d'accessibilité, mais à côté, quand on met ça en parallèle, ça paraît particulièrement ridicule et même quelque part, ça me fait peur pour la WWDC, la conférence équivalente à la Google IEO et la build, mais pour Apple qui va avoir lieu début juin parce que je me dis à côté, ça va peut-être faire un petit pop shit. On espère évidemment qu'il y aura un casque qui va peut-être attirer les regards sur la réalité augmentée, la réalité virtuelle parce qu'Apple proposerait ce produit, mais en matière d'intelligence artificielle, je doute qu'Apple soit présent au rendez-vous. Ils ont l'air d'être assez timides. Je ne sais pas si mes réflexions sont complètement
0:16:16 à 0:16:19 Cassim Ketfi :
à côté de la plaque. Tu me lances sur deux choses.
0:16:19 à 0:16:21 Guillaume Vendé :
Je te laisse choisir, tu n'es pas obligé
0:16:21 à 0:17:52 Cassim Ketfi :
de retenir les deux. C'est intéressant, mais rapidement, sur le premier, je pense qu'effectivement, le rachat d'Activision Blizzard les bloque complètement dans leur possibilité d'investir dans d'autres boîtes et je pense que ça doit les frustrer énormément de leur côté. Je pense d'ailleurs que s'ils n'avaient pas racheté Activision Blizzard, ils auraient voulu faire d'autres rachats et il y a notamment d'autres rachats aussi dans le jeu vidéo qu'ils ont dû laisser passer. Je pense à la branche occidentale de Square Enix. Et en fait, clairement, ils sont pieds et poings lés tant que ce rachat ne se conclut pas d'une façon ou d'une autre. Et ils continuent de se battre pour, mais du coup, clairement, ça les ralentit sur certains autres trucs. Et je pense effectivement que dans leur histoire, il n'y a pas eu beaucoup de collaboration. Ironiquement, c'est dans le jeu vidéo où Microsoft avait déjà l'habitude de collaborer de façon assez étroite avec des boîtes qui ne leur appartenaient pas. Je pense à Play Grand Games, qui faisait tous les jeux Forza Horizon, qui jusqu'à 2018 ne leur appartenaient pas, alors qu'ils en étaient déjà au quatrième épisode de Forza Horizon et que ce jeu ne sortait que dans l'environnement Microsoft. C'était déjà une exclusivité forte et c'était déjà le seul partenaire de travail, en fait, Microsoft, mais la boîte ne leur appartenait pas. Mais je pense effectivement que dans le côté tech, en tout cas, je n'ai pas souvenir d'un partenariat aussi fort avec une boîte aussi proche. Peut-être Nokia Lumia, à l'époque, avant que Nokia se fasse racheter, quand ils ont signé le partenariat d'exclusivité justement pour forcer Nokia à faire des Windows Phone avant le rachat. On pourrait peut-être aller creuter là-dedans, mais globalement, c'est une première. Après, je pense aussi que ça tient au fait qu'OpenAI n'a pas envie de se vendre. Ça aussi, c'est un point récent de certaines startups qui refusent de se vendre. Je pense aussi à Discord,
0:17:52 à 0:17:53 Guillaume Vendé :
qui ne veut pas être vendue
0:17:53 à 0:21:05 Cassim Ketfi :
et qui veut rester indépendante et qui veut encore grossir de son côté tant qu'elle peut. Il y en a d'autres comme ça. On peut aussi citer Spotify, qui est toujours indépendante, alors que c'est rare pour un géant, pour un aussi gros service, aussi populaire, de à la fois tenir bon face aux géants et en même temps de rester indépendante. C'est assez fort. Peut-être qu'OpenAI a un peu cette ambition-là aussi. Ça, c'était pour le premier point. Pour le deuxième point, c'est marrant parce que je ne pense pas du tout que la WWDC va faire un four ou quoi, mais je pense qu'Apple se concentre beaucoup plus sur du concret présent et du grand public et qu'Apple n'a jamais été une marque qui va très loin, qui a une vision très longue. Ils ont des visions long terme, mais Apple, ce n'est pas la boîte de la recherche fondamentale et ce n'est pas la boîte qui va te faire des plans sur 10 ans et te promettre un truc sur 10 ans. Ils vont attendre que l'IA... Ça peut être des fois dangereux pour eux, mais ils vont attendre que l'IA devienne mature et que ce soit des spécialistes de l'IA qui s'en occupent. L'IA, ce n'est pas leur métier, Apple. Et moi, je les vois bien sur ce domaine-là attendre peut-être 2 ou 3 ans et attendre de pouvoir... Non, mais attendre de pouvoir avoir un langage de modèle, enfin un AAM, donc un modèle large de langage, c'est ça en français ? Un équivalent de GPT ou de lambda, mais qui soit capable d'être tourné en local comme Stable Diffusion le fait pour la génération d'images. Quelque chose qui tournerait sur ton iPhone ou ton Mac et qui pourrait garantir toutes les questions de vie privée et de cohérence, etc. Et je les vois bien attendre assez longtemps pour faire ça, tout en attendant de te proposer... De toute façon, Bing et Google et compagnie, tu l'auras, mais sur ton iPhone et ne pas sauter sur ce wagon-là. Alors après, par contre, je suis assez d'accord avec toi que le fait de présenter un casque de réalité virtuelle ou de réalité mixte, ce que tu veux, en juin 2023, il y a quand même un petit air d'anachronisme ou de décalage temporel entre... Plus personne ne parle du métavers pour le coup, plus personne ne parle de ce domaine-là, de la réalité augmentée, de la réalité virtuelle, j'ai l'impression que ça ne fait pas rêver grand monde. Le PSVR 2 n'est pas du tout un succès. Et même Meta se réoriente vers l'IA et tu as l'impression qu'Apple arrive là... Et en fait, ce qui fait... Soyons honnêtes, ce qui fait peur, c'est que quand on lit les rumeurs, quand on lit les textes, on a vraiment l'impression qu'eux-mêmes ne savent pas vraiment où ils vont avec ce projet, qu'il y a plein de problèmes en interne, que le produit n'a pas l'air du tout aussi séduisant que ce qu'on pourrait attendre, notamment la question de la batterie externe qui interroge, on verra bien ce que ça donnera. Puis cette idée de sortir un produit que pour les développeurs dans un premier temps, très cher et tout, ça ne fait pas très Apple. Donc il y a plein de questions qui se posent, on verra ce qu'ils nous présenteront. Cela étant dit, je t'emparerai un peu... Là, je pense que c'est un peu le geek en nous qui parle. Ce qui va être surtout très concret à WWDC, c'est la présentation de la nouvelle version de macOS ou d'iOS, et notamment sa capacité en Europe à s'ouvrir à d'autres app stores, et à avoir des vraies nouveautés de ce genre-là, qui sont beaucoup plus concrètes que de la VR ou que de l'IA dans l'esprit des gens. Et ça, ce sera à la WWDC aussi, et je pense qu'on ressortira de la conférence, on sera très contents quand on est dans l'écosystème Apple. Oui, effectivement.
0:21:05 à 0:21:06 Guillaume Vendé :
Et puis Guillaume,
0:21:06 à 0:21:15 Cassim Ketfi :
soyons honnêtes, je ne sais pas si tu l'as noté dans la news, je ne l'ai plus dans le conducteur, mais soyons honnêtes, toi, ce que tu attends, c'est surtout de pouvoir acheter ton t-shirt Ted Lasso sur l'Apple Store, et puis c'est tout.
0:21:15 à 0:23:17 Guillaume Vendé :
Évidemment, évidemment, tu as mis le doigt dessus. Alors j'aime beaucoup Ted Lasso, cela dit, je ne sais pas si j'irais acheter un t-shirt pour Apple, mais tu as raison. C'est vrai que tu as raison, en fait, on est toujours dans des attentes incroyables, et puis en même temps, on est toujours satisfait aussi d'usages qui sont finalement assez proches de nous, et on s'enthousiasme de choses qui peuvent paraître anecdotiques au-delà de la blague que tu peux amener là-dessus. Mais OK, très bien, on verra ce que ça donne de toute façon, et effectivement, tu as raison, il y a probablement le geekier en nous qui parle peut-être beaucoup. On va mettre une petite parenthèse derrière nos innovations d'intelligence artificielle. Ne vous inquiétez pas, on va les retrouver. Mais juste pour dire que tu parlais des boîtes qui refusent de se faire acheter. Eh bien, il y en a une qu'on a déjà citée à plusieurs reprises dans TakCafé, c'est Mastodon, qui propose, vous le savez, le réseau social décentralisé avec un esprit Twitter, mais évidemment, pas du tout centralisé, puisque c'est vraiment des instances qui font tourner Mastodon. Et Facebook ou Meta, plutôt, y verrait une opportunité. Alors ça, on l'avait un petit peu dit, déjà, ça avait déjà été, ça avait déjà fait l'objet de rumeurs, mais il y a eu des présentations d'un nouvel outil qui serait finalement plus porté par les équipes d'Instagram que celle de Facebook ou d'Oculus, Feu Oculus, qui serait donc une alternative à Mastodon, qui s'appuierait d'ailleurs sur les mêmes protocoles que Mastodon, donc quelque part qui pourrait être interopérable avec les autres réseaux sociaux qui utilisent ce protocole-là. Et donc, quelque part, ce serait un Instagram du texte, une version Twitterifiée ou Mastodontifiée qui serait en train d'être présentée et qui pourrait sortir pas plus tard que cet été. Donc ça, c'est cool, c'est un bon mouvement à suivre. Et je disais ce midi dans l'épisode du Rendez-vous Tech quand on mentionnait le sujet, que quelque part, quoi qu'on puisse en dire, Instagram reste un fer de lance de l'adhésion des communautés et du grand public. Et s'ils peuvent apporter... Si on m'avait dit
0:23:17 à 0:23:20 Cassim Ketfi :
que c'était Meta qui allait nous sauver d'Elon Musk,
0:23:20 à 0:23:26 Guillaume Vendé :
mon Dieu. Va savoir, va savoir. En tout cas, ils ont un coup à jouer. Il ne faut pas
0:23:26 à 0:24:23 Cassim Ketfi :
qu'ils fassent n'importe quoi. Je te rejoins sur le côté... Je t'ai coupé au milieu, du coup, je vais compléter et te dire que je te rejoins sur le côté de l'adhésion. On voit que la plateforme phare, quand tu es streamer sur Twitch, quand tu es, je ne sais pas, sur la plateforme phare où tu fais revenir ta communauté en dehors de la plateforme principale, qui est YouTube ou Twitch, etc., Instagram, ça va être poster les stories, etc. Et effectivement, si tu as une application BIS ou un nouveau module dans Instagram qui fait office de Twitter live, ça peut avoir un vrai intérêt. Et puis surtout, c'est une application... Alors là, ça va prendre la forme d'une nouvelle application, donc il faut voir un peu la tête que ça aurait. En tout cas, c'est un compte que les gens ont déjà pour la plupart. Et donc, il y a un effort en termes de transfert d'habitude, etc., qui est beaucoup plus facile, je pense, que sur quelque chose comme Mastodon ou comme... J'ai oublié ce nom
0:24:23 à 0:24:24 Guillaume Vendé :
d'application
0:24:24 à 0:24:58 Cassim Ketfi :
que les gens s'arrachent en ce moment qui est privée, qui est sur invitation seulement. Blue Sky. Blue Sky, merci. Voilà. En fait, ça fait... Soyons clairs, c'est le cinquième remplaçant de Twitter qu'on voit en termes de transfert d'habitude, etc. Et en fait, tu t'installes l'application et au bout de 3 minutes, tu retournes sur Twitter. Là, je pense effectivement qu'il y a plus de potentiel parce qu'il y a déjà la base d'utilisateurs qui est là. Donc, le potentiel est réel. Après, le fait que ce soit sur une application dédiée me fait un peu peur. Je me rappelle de ce... C'était bien Instagram
0:24:58 à 0:24:59 Guillaume Vendé :
qui avait lancé
0:24:59 à 0:25:09 Cassim Ketfi :
l'application de vidéo... IGTV. Exactement, oui, Instagram TV, IGTV. Et ça n'avait pas du tout pris et je pense que ça n'avait pas vraiment marché.
0:25:09 à 0:25:28 Guillaume Vendé :
J'ai moins peur dans ce cas présent pour une interface à la Twitter parce qu'il y a ce besoin de cloisonner et il y a un vrai prétexte d'installer une application et ne pas avoir les mêmes usages contrairement à la vidéo ou à la photo qui sont probablement une expérience qui est beaucoup plus proche. Mais, oui... Non,
0:25:28 à 0:25:31 Cassim Ketfi :
pardon, je te laisse terminer mais j'ai une réflexion
0:25:31 à 0:25:59 Guillaume Vendé :
après de plus. La proposition d'Instagram, en tout cas, qui est de dire qu'on va profiter des avantages d'un mastodonte, mais faites-le en un clic sans avoir la partie onboarding qui est... Enfin, la partie inscription qui est hyper pénible de choisir une instance. Tu ne sais pas pourquoi tu dois choisir une instance. Ça te contraint à certaines approches ou certaines utilisations du réseau. Tu retrouves ta photo de profil, tu retrouves ta bio, potentiellement tes followers. Franchement,
0:25:59 à 0:26:57 Cassim Ketfi :
si c'est du clé en main, moi je dis oui, en fait, finalement. Oui, par contre, l'autre aspect que je vois mal se calquer sur Instagram, mais bon, pourquoi pas, c'est le rapport à la politique. En fait, j'ai du mal à m'imaginer quelqu'un comme Bruno Le Maire annoncer une nouvelle loi du gouvernement sur Instagram. Tu vois, il y a un truc... Twitter est à ce côté très institutionnel, historique, en termes de... Sur le rapport entre, en tout cas, pour ce qui est de la sphère des médias et de la politique. Instagram a moins cet aspect-là, même si, en vérité, les annonces se font effectivement sur Instagram souvent. Voilà, je pose cette réflexion-là. J'ai l'impression qu'il y a une question d'image aussi, peut-être, qui risque de poser problème sur le remplacement. Après, je sais que le grand public, ce n'est pas forcément pour la politique qui vient sur Twitter, mais de fait, Twitter a aussi ce rôle-là. Et c'est pour ça aussi que la question à qui appartient Twitter est si importante,
0:26:57 à 0:27:22 Guillaume Vendé :
c'est aussi pour son importance dans le monde politique et médiatique. Oui, effectivement. Les gens utiliseront ces plateformes. Si jamais les gens utilisent massivement l'Instagram ou Twitter d'Odon, je ne sais pas comment il s'appellera, probablement que les politiques se déporteront dessus. Et d'ailleurs, il y a quand même aussi pas mal de politiques. Il y a d'ailleurs Elisabeth Borne qui en a fait des frais puisqu'elle avait 49,3 mille followers pendant les débats autour de l'information.
0:27:22 à 0:27:33 Cassim Ketfi :
Ce que je voudrais dire, c'est que souvent, ce n'est pas exactement la même communication que tu vas faire sur Instagram et Twitter. Ce n'est pas aussi solennel. Oui, parce que tu n'as pas le texte. Mais à voir, je suis d'accord,
0:27:33 à 0:29:04 Guillaume Vendé :
à voir. Au passage, pendant qu'on parle d'Instagram, c'est difficile de ne pas mentionner, parce que c'est un record, l'amende qui a ciblé Metta qui a été annoncée. Une amende record de 1,2 milliard d'euros. C'est le régulateur irlandais qui cible Metta, qui, d'après les enquêtes qui ont été menées en frein les règles européennes sur la protection des données, le fameux RGPD. Et tu sais que une des caractéristiques du RGPD, c'est de pouvoir être un pourcentage du chiffre d'affaires de l'entreprise. Et donc, là, le montant est assez élevé, forcément. Encore une fois, c'est un record. Pour la petite anecdote, ça me fait rire justement parce qu'on parle d'Instagram, mais c'est le montant du rachat d'Instagram par Facebook à l'époque, il y a dix ans, un peu plus d'un milliard d'euros. À euros constants, on va dire. Et voilà, c'est un coût qui est sévère porté vis-à-vis de Metta, même si, d'un point de vue santé financière, d'une part, ça ne les met pas particulièrement en risque et il n'y a pas de raison de penser qu'ils pourraient quitter l'Europe pour ça. Et puis, en plus, ils vont évidemment faire des pieds et des mains pour attendre les renégociations du bouclier du Privacy Shield, des accords entre l'Union européenne et les États-Unis, en espérant, évidemment, que ça les mette à l'abri de cette sanction. Donc, ce n'est pas encore gagné le fait qu'ils seraient amenés à un montant d'amende. Mais, évidemment, c'est un montant hyper important, c'est un record en matière de RGPD.
0:29:04 à 0:29:07 Cassim Ketfi :
Donc, bon, ça avance.
0:29:07 à 0:29:36 Guillaume Vendé :
Vu les économies qui sont sur les impôts, on est encore un peu... Voilà, c'est ça, ils ont encore un petit peu de marge et puis, ils ont dû provisionner, tu sais, dans leurs risques annuels des montants pas aussi conséquents, peut-être, mais enfin, bon, sur plusieurs années, ça doit pouvoir se faire. Et aussi, ils doivent permettre de se relancer parce qu'ils vont devoir, enfin, ils sont obligés de se séparer de Jiffy qu'ils avaient racheté, je ne sais plus combien, c'était quoi ? C'était 400 millions de dollars.
0:29:36 à 0:29:38 Cassim Ketfi :
C'est 315 millions de dollars. 315 millions de dollars
0:29:38 à 0:30:29 Guillaume Vendé :
et ils sont obligés de le revendre. Je crois que c'est 50 millions de dollars. Bon, enfin, bref, ils font une moins-value catastrophique. J'ai même plus en tête qui doit racheter. C'est quoi ? C'est Shutterstock, je crois, qui est amené à racheter Jiffy. Bon, j'ai bien compris le montant de ce rachat et j'ai toujours eu du mal à identifier en quoi on pouvait monétiser un tel rachat, enfin, un tel service que celui de Jiffy. Oui, c'est très utilisé. Oui, il y a probablement beaucoup de gens qui cherchaient les Jiffy dedans. Je pense que quand même, ça pouvait être le truc qu'on pouvait se dire au bout de quelques années, ça pouvait être passé de mode et pour le coup, j'ai l'impression que quand même, c'est un petit peu passé de mode. Je ne sais pas si c'est aussi facilement monétisable. Bon, leur mot à dire plus que jamais, on parlait de Blizzard Activision. Oui, alors justement,
0:30:29 à 0:32:19 Cassim Ketfi :
je crois que ça se manifeste sur plein d'aspects. Oui, alors justement, je vais juste rebondir sur ça pour expliciter un truc, c'est le fait que si Facebook revend, c'est parce que le rachat s'est fait bloquer et il ne s'est pas fait bloquer par n'importe qui, il s'est bloqué par l'autorité de régulation britannique, la CMA. Celle-là même qui a bloqué, qui justement a décidé de bloquer le rachat d'Activision Blizzard par Microsoft. Donc, quand les journalistes se disent que le rachat n'est pas pour rien, etc., c'est pas pour rien et là, on parle de Meta et de, alors moi je dis Giphy, mais vous dites comme vous voulez, qui sont deux boîtes qui sont ni l'une ni l'autre présentes au Royaume-Uni, enfin en tout cas en termes d'employés, de forces de développement, etc., et qui pourtant subissent les conséquences d'un blocage par le Royaume-Uni au point où Meta est donc obligé, malgré les appels, etc., de revendre cette boîte avec une énorme moins-value comme tu l'as dit. Alors que dans le cas de Microsoft et Activision Blizzard, là cette fois, on a des actifs bien présents au Royaume-Uni, on a des studios, pour les deux boîtes ils ont des studios dans cette branche-là, c'est un énorme marché pour eux. Donc, on est sur de tout autre enjeu. Alors, ça veut pas dire que l'appel va forcément échouer pour Activision Blizzard et Microsoft. D'ailleurs, l'appel avait réussi pour Meta, c'est juste que une fois que tu as fait appel, le dossier repart devant l'ACMA et l'ACMA a le droit de donner la même conclusion. Donc là, c'est ce qui s'est passé pour Meta, ce qui risque de se passer aussi pour Activision Blizzard et Microsoft, même s'ils réussissent leur appel. Donc, leur achat, c'est pour ça qu'on dit que leur achat est très compromis et qu'on met un gros point d'agression dessus, même si entre-temps, il y a eu une validation de la part de la Chine et de l'Union européenne. Donc voilà, c'était pour ce contexte-là autour du Royaume-Uni. Le Royaume-Uni a un vrai pouvoir de blocage, même à l'échelle internationale et on voit la conséquence
0:32:19 à 0:34:20 Guillaume Vendé :
de ça. Ouais, c'est vrai qu'il y a quelques temps encore, je me demandais dans le cadre de rachats comme ça, qu'est-ce qui se passait s'il y en avait un qui dit non ? Quelque part, c'est suffisant pour mettre suffisamment le bazar dans un processus de rachat. Alors, on peut toujours imaginer des principes de couper un peu les entreprises selon les pays, etc., de racheter des parties, pas d'autres. C'est quand même hyper compliqué dans le cadre de Blizzard Activision King. Dans Shifi, ça n'en vaudrait même pas la peine, je verrais encore moins l'intérêt. Mais bon, c'est le régulateur du Royaume-Uni. Et puis, évidemment, vous avez compris, il y a des enjeux politiques derrière, parce qu'être le pays qui bloque un rachat, ça donne aussi, quelque part, une forme de rayonnement et de puissance et d'autorité qui va être suivie par les autres. C'est une rubrique perte qui n'a pas forcément de ligne directrice et de conducteur parfaitement, 100 % cohérents, mais j'ai voulu me la jouer conducteur à la Guillaume Poggiaspala et essayer de faire mes petits jeux de mots. Vous irez regarder, ils ne sont pas aussi bons que ceux de Guillaume, mais il y a des histoires de pertes. On a le compte Google qui pourrait bientôt être supprimé par Google, votre compte Gmail. Alors, pas n'importe quel compte Gmail, les comptes Gmail inactifs, ça veut dire, en gros, si vous n'utilisez pas votre compte Gmail pendant deux ans, si jamais vous n'utilisez rien, si jamais vous n'utilisez pas Google Drive, etc., Google pourrait vous le supprimer. Alors, moi, j'avoue qu'effectivement, ce type de compte à l'échelle de deux ans, s'il n'est pas utilisé, probablement qu'il ne manquera Mais évidemment, il y a plein d'exceptions qui pourraient mettre énormément de bémol à cette vision des choses. Un moyen à identifier, a priori, pour être écarté de cette possible suppression de compte, notamment, c'est le fait d'avoir une chaîne YouTube associée. Oui, j'imagine qu'il y a aussi beaucoup de chaînes YouTube qui ont un compte Google juste pour avoir la chaîne YouTube et qui ne doivent pas utiliser ni Drive, ni le mail, ni etc. Donc, peut-être que vous pourriez créer votre compte Google durablement en créant votre chaîne YouTube. Qui sait, ça va peut-être créer
0:34:20 à 0:36:05 Cassim Ketfi :
des vocations. Surtout, je pense qu'il y a un pan entier de YouTube, du vieux YouTube, dont les vidéos sont toujours en ligne et dont les comptes ont soit été perdus, soit la personne derrière aussi a disparu ou tout ce genre de choses. C'est clair. Et il faut absolument que... C'est une question de pérennité de l'histoire d'Internet et de l'histoire humaine, de faire en sorte que les vidéos, si possible, restent le maximum de temps sur la plateforme. Évidemment, c'est important. Bien sûr. Après, sur la question du compte, c'est marrant parce qu'eux, ils invoquent une question de sécurité vis-à-vis du fait que si un compte est resté inactif pendant longtemps, en fait, il y a des chances que ce soit un vieux compte et les vieux comptes, il y a des chances qu'ils aient des vieux mots de passe et qu'ils n'aient pas la double notification activée et donc qu'ils soient facilement compromis. Et en plus, si tu n'as pas l'habitude de t'y connecter, il y a des chances qu'ils deviennent compromis et que personne ne s'en rende compte. C'est un peu l'impression, je ne sais pas si tu partages mon avis, qu'en ce moment, on est un peu dans une récession, surtout du côté de la tech et que quand ils ne licencient pas des milliers d'emplois, Google et les autres boîtes, en ce moment, aiment bien essayer quand même de réduire la voilure. Et donc, la période où on stocke gratuitement des milliers d'emails, de photos et de fichiers sans trop se poser de questions, c'est un peu fini, la récré. Et on va du coup supprimer en masse des données qui ne servaient pas forcément très rémunérables ou monétisables. Et donc, on va faire des économies d'échelle comme ça. J'ai l'impression que vraiment, il y a pas mal de boîtes qui en ce moment mettent en place des trucs où on supprime des projets un peu. Ils s'adonnaient à des petits projets sur le côté. Et finalement, on revient à quelque chose de plus essentiel et on arrête les dépenses inutiles. J'y ai bien pensé.
0:36:05 à 0:38:33 Guillaume Vendé :
J'imagine bien les équipes chez Google, tu sais, qui ont un tableau à deux entrées, ses complexités et puis ce que ça rapporte. On leur a demandé, tu sais, un plan d'action type Quick Win pour effectivement sortir la tête de l'eau dans un cadre de récession dans le monde, notamment de la tech et forcément. Et puis, il y a probablement quelques équipes qui ont dit regardez, on a évalué le nombre de comptes inactifs. Si on les supprimait, il y en a tant et on économiserait tant en stockage, etc. pour finalement un investissement assez faible. Qu'est-ce que vous en dites ? Banco ! Allez-y ! Mais par contre, je rejoins ton avis. Pendant qu'on parle de vidéos et ça, c'est plus récent au moment où on enregistre cet épisode, c'est tombé un petit peu vite. C'est le coût que va représenter, alors en tout cas aux Etats-Unis, dans un premier temps, j'imagine que les coûts vont être peut-être adaptés dans les différents pays, mais pour intégrer des comptes supplémentaires pour votre compte Netflix. Donc, vous le savez, Netflix, pendant des années, a été hyper permissif, voire a été même dans ses communications jusqu'à encourager le fait que vous partagez votre compte Netflix avec votre famille distante et pas forcément au sein de votre foyer. C'était une espèce de jeu un peu tacite entre Netflix et ses utilisateurs. Et évidemment, même sujet que ce que tu évoques, Kassim, des contextes financiers peut-être plus compliqués qui les amènent à identifier les connexions qui sortent du foyer, même géographique et familial, et du coup, de facturer des comptes supplémentaires. Alors, ça va dépendre. Ça, c'était quelque chose qui manquait un petit peu Ça va dépendre de l'abonnement qu'on a. Mais grosso modo, le prix, il est de 7,99 euros par compte supplémentaire. 5,99 euros. 5,99 euros. Je le voyais en dollars. En France, c'est 5,99 euros. Mais effectivement, 5,99 euros par compte supplémentaire. Ce qui, finalement, n'est pas si cher que ça par rapport à un autre, à un compte à part entière qui pourrait être créé. Mais ce qui, évidemment, est beaucoup plus cher que du fait qu'il soit créé par un autre, c'est qu'il soit créé par une autre entreprise. Et donc, c'est un peu plus cher que du zéro euro tel que ça l'était présenté avant. Bon, moi, j'ai... Effectivement, on est tous embêtés quand on est dans cette situation. En même temps, moi, je trouve pas ça si déconnant que ça, le fait de devoir jouer le jeu tel qu'il est indiqué au départ. C'est pas parce qu'ils ont été hyper permissifs pendant longtemps qu'ils peuvent pas se donner le droit de rentabiliser au mieux les choses.
0:38:33 à 0:38:50 Cassim Ketfi :
Mais bon, je crois que je suis assez isolé dans cette position. En gros, je comprends ce que tu dis et je suis assez d'accord avec toi d'une manière générale. Sur le cas précis de Netflix, en fait, il se trouve que c'est déjà l'abonnement le plus cher de loin dans la SVOD, qu'en termes de qualité de catalogue, c'est pas forcément celui qui arrive à se défendre
0:38:50 à 0:38:51 Guillaume Vendé :
le mieux en ce moment.
0:38:51 à 0:39:42 Cassim Ketfi :
C'est vrai. Et qu'il y a un moment où les courbes se croisent un peu et en plus, je me demande... J'imagine qu'ils ont très bien fait leurs calculs et que c'est des gens très intelligents, mais il se trouve que je vois autour de moi des cas comme le mien où je paye Netflix tous les mois mais je ne paye pas Netflix pour moi. Je paye Netflix parce que des gens de ma famille sont sur mon compte Netflix et j'ai des profils. Il est hors de question que je vais me mettre à payer 6 euros de plus par mois par compte supplémentaire, sachant que moi-même, je ne regarde pas Netflix, donc je vais casser ma famille, je vais casser mon foyer. Mais du coup, en fait, ce qui risque de se passer, c'est alors peut-être que du coup, les membres indépendants de ma famille vont peut-être souscrire à des abonnements et du coup, Netflix aura gagné et du coup, Netflix sera gagnant. Mais il y a aussi une chance pour que personne ne le fasse et que moi, j'arrête mon abonnement et qu'en fait, juste Netflix,
0:39:42 à 0:39:44 Guillaume Vendé :
ils aient perdu un abonné. Voir plusieurs,
0:39:44 à 0:40:06 Cassim Ketfi :
du coup, si personne ne reprend d'abonnement. Donc je ne sais pas, voilà, j'imagine qu'ils ont très bien fait leurs calculs mais moi, j'avoue que du coup, je comprends ce que tu racontes en termes de business que tu racontes, je trouve logique et effectivement, ils ont le droit de changer leurs conditions à un moment et à un autre. Donc déjà, je ne m'y retrouvais pas vraiment sur leur abonnement
0:40:06 à 0:40:20 Guillaume Vendé :
mais je m'y retrouve encore moins. Ça va formaliser le fait qu'on se posait peut-être parfois la question. En fait, mon point, c'est de dire que c'est difficile de leur en vouloir. On peut être déçu et on peut se dire, bah tiens, quitte à mettre ça en place, autant plus du tout
0:40:20 à 0:40:32 Cassim Ketfi :
être abonné. Là où je suis beaucoup plus déçu et je dis ça parce que tu as passé rapidement la news mais du coup, je reviens dessus, c'est sur le fait que YouTube puisse mettre des pubs qui vont jusqu'à 30 secondes
0:40:32 à 0:40:33 Guillaume Vendé :
sur télévision,
0:40:33 à 0:40:47 Cassim Ketfi :
sur le téléviseur. Et là, pour le coup, je trouve que c'est un peu... Là encore, je peux comprendre que YouTube, ça coûte de l'argent et que sur téléviseur, les gens puissent être peut-être davantage habitués à regarder de la pub mais il se trouve que moi, ce n'est pas le cas.
0:40:47 à 0:40:48 Guillaume Vendé :
En tout cas,
0:40:48 à 0:41:40 Cassim Ketfi :
si j'ai quitté le fait de regarder la télévision, c'est bien notamment pour ne plus avoir à me taper des pubs obligatoires en fait à regarder. Et là, les 30 secondes... Alors, j'ai la chance mais moi, ce serait impossible de... Je pense que je ne pourrais plus consulter YouTube sur mon téléviseur s'ils me forçaient vraiment à regarder. En fait, je le sais parce que même sur PC où ça ne dure pas 30 secondes, dès que je ne suis pas connecté à mon compte et qu'on me met une vidéo et qu'il faut que j'attende, en fait, je quitte la vidéo. Je ne supporte vraiment pas ça. Vraiment, je n'y arrive pas. Voilà, je ne supporte pas. Et donc là, l'idée, pour résumer, j'ai peut-être dit un peu trop rapidement mais Google, on va faire en sorte que quand vous regardez YouTube sur votre téléviseur, ils vont diffuser pour chaque vidéo, il y aura 30 secondes de publicité avant la vidéo et c'est 30 secondes de publicité impossible à passer.
0:41:40 à 0:42:12 Guillaume Vendé :
Il n'y a pas... Vous ne pouvez pas... Et en plus de ça, d'ailleurs, ils nous aident, nous, annonceurs, pour notre grande créativité. Enfin, nous, annonceurs, quand je dis nous, les entreprises en tant qu'annonceurs pour faire preuve de créativité puisqu'ils vont mettre aussi à disposition les espaces publicitaires quand on met sur pause juste à lieux d'une redemande chaque personne pour la musique ou l'album. Et ça, sur les syndicats, stereo, highway. Et donc, en plus de ça, nous, annonceurs, jeudi
0:42:12 à 0:42:13 Cassim Ketfi :
au theater.
0:42:13 à 0:49:43 Guillaume Vendé :
En manière de faire ce qu'ils considèrent le plus important comme un genre de publicité qui aurait été par skill et qui mechanic carosis Sonore. C'est ça. De touter dans le public. De trop détendre quand on parle des personnes qui sont et qui sont mis de côté Il y a une application aussi qui arrive aux Etats-Unis qui a le bon goût de se synchroniser avec l'interface web spontanément ça me paraît tellement évident aujourd'hui d'avoir ce type de fonctionnalité de synchronisation que c'est assez dingue de devoir insister dessus mais oui, ils auraient pu peut-être pas bien faire les choses le côté Microsoft d'OpenAI aurait pu ressortir mais en tout cas sacro au travers de l'appli mobile et de l'interface web donc très bien là-dessus et on a des réactions au niveau de chat GPT qui sont parfois un peu lunaires je dois dire et j'arrive à me demander dans quelle mesure est-ce qu'il n'y a pas aussi un peu d'artifice de communication pas sponsorisé mais de relations presse mal amenées avec des équipes de chercheurs qui en arriveraient à identifier le dernier modèle d'OpenAI donc GPT-4 comme étant une avancée majeure vers l'intelligence artificielle généraliste donc une intelligence artificielle qui serait aussi capable aussi intelligente que le cerveau humain on sait toutes les réserves qu'on a pu livrer dans les derniers épisodes de TechCafé à ce sujet mais il y a cette remontée là et il y a également une prise de parole de Bill Gates qui est plus récente qui est encore plus accentuée et qui dit à quel point le marché de la recherche va être bouleversé et pourrait être complètement effacé par l'arrivée des intelligences artificielles bon bah évidemment il y a aussi tout intérêt pour Bill Gates avec son héritage de Microsoft à souligner à quel point il y a un avenir derrière ce type d'outil et pourtant alors il y a deux petites choses qu'on peut souligner notamment je suis tombé sur un article qui montrait et je ne l'avais pas du tout en tête Kassim je ne sais pas si tu étais au courant si tu l'avais oublié ou si tu le savais mais je l'ai un peu redécouvert au travers de cet article c'est que les intelligences artificielles alors on n'est pas dans les intelligences artificielles génératives mais celles qui reconnaissent les images sont encore parfaitement perfectibles et notamment il y a un animal qu'on ne peut pas retrouver dans les banques d'images et qu'on ne peut pas rechercher au travers de mots-clés dans Google Photos ou même dans les banques d'images d'Apple c'est les gorilles évidemment pour les biais de réutilisation raciste que ça peut représenter il y a en gros tellement de dommages à faire remonter une photo d'une personne notamment de couleur comme étant celle d'un gorille c'est un sujet qui est parfaitement maltraité qui a parfaitement été maltraité par les équipes qui développaient les intelligences artificielles qui a beaucoup qui s'est largement amélioré pour autant ça reste un sujet bloqué c'est une fonctionnalité qui n'est toujours pas mise à disposition parce qu'il y a tellement de risques à exposer le fait que ne serait-ce qu'une photo puisse montrer un humain avec une peau de couleur qui soit identifiée comme un gorille par une intelligence artificielle que ils préfèrent encore aujourd'hui verrouiller ce sujet donc c'était rigolo je retombais sur cet article qui montrait à quel point il y a des avancées majeures dans la génération de contenu avec les intelligences artificielles mais au niveau de la reconnaissance sur lesquelles c'était encore parfaitement faillible et puis un dernier truc qu'on peut brancher vers cette rubrique intelligence artificielle c'est les propos de Bruno Le Maire alors qui ont fait l'objet de beaucoup de critiques et de sarcasmes et là aussi on en parlait avec Patrick Béja dans le rendez-vous tech c'est peut-être tordre l'actualité que de prendre cet aspect là des choses et le critiquer mais effectivement Bruno Le Maire dit il veut des signalements systématiques quand il y a une image générée par Tchad GPT alors bah oui forcément on peut tous rigoler parce que Tchad GPT on peut imaginer qu'il y a un peu de confusion dans les termes et même dans l'image qu'il peut avoir à l'esprit de Bruno Le Maire ou des politiques derrière ces outils là mais enfin la proposition politique c'est de dire qu'on doit mieux identifier les contenus qui sont générés par des intelligences artificielles derrière la blague c'est ce qu'il faut évidemment retenir et on peut garder d'ailleurs en tête une fonctionnalité qui a été présentée par Google dans le cadre de la Google I.O. sur laquelle il y a eu un débat mais qui vise à donner plus de contexte sur chacune des images qui sont identifiées dans Google Images mais également de manière générale par les outils en ligne. L'idée de Google c'est de dire il faut mieux qu'on identifie les images générées par intelligence artificielle mieux qu'on donne du contexte sur les images qui sont mises en avant et idéalement commencer à identifier une espèce de norme pour mieux baliser les images pour que l'ensemble de l'industrie et en particulier les compagnies puissent avoir ces balises-là pour qu'on puisse mieux les reconnaître. On peut conclure avec l'usage comme je le disais tout à l'heure de la part d'Apple pour l'accessibilité. Là c'est l'habitude qu'a pris Apple maintenant ces dernières années de présenter des fonctionnalités autour de l'accessibilité en amont de la WWDC peut-être pour lui donner plus de lumière peut-être aussi pour mieux rendre lisibles les annonces autour de la WWDC c'est une décision de communicants mais il y a quand même quelque chose d'assez chouette c'est la voix personnelle. On va pouvoir avec un iPad ou un iPhone se parler pendant 15 minutes j'imagine que c'est d'autant plus valable quand on n'a pas des heures d'enregistrement avec sa voix pour les journalistes ou les podcasters et de faire en sorte qu'une intelligence artificielle puisse créer de la voix sur la base de texte qu'on lui demandera en instruction. Donc ça c'est une utilisation qui paraît plutôt intelligente de la part d'Apple sur ces intelligences artificielles et évidemment il y a aussi Google qui a des propositions là-dessus avec de l'intelligence artificielle qui permet de mieux identifier ce qu'il y a dans une image là aussi à des vocations d'accessibilité. J'y vais un petit peu en mode mitraillette Kassim parce qu'il y a d'une part beaucoup de choses qui sont dans la continuité de ce qu'on dit habituellement semaine après semaine et puis ça ne nécessite pas forcément qu'on s'attarde sur chacun de ces sujets on y passerait beaucoup trop de temps mais tu as quand même la liberté si tu le souhaites de réagir. J'irais à tout mais au moins quelques éléments.
0:49:43 à 0:51:08 Cassim Ketfi :
J'irais à tout je vais réagir rapidement sur deux points. Le premier on va dire sur les capacités de l'IA à se rapprocher l'IA générative à se rapprocher d'une vraie IA ou du cerveau humain et tout ce qu'on veut mettre de là-dedans. En fait c'est marrant parce que autant je suis un grand croyant dans l'IA générative et ce qu'elle est en train d'apporter comme révolution sur le monde beaucoup plus que moi j'ai jamais cru au metaverse ni au NFT mais du coup là je crois un peu plus et je vois les usages concrets donc je trouve qu'il y a quand même quelque chose de beaucoup plus sensible. En fait on se rend compte que les modèles tous les modèles d'IA globalement ont des problèmes assez évidents et certes c'est notamment impressionnant sur Mid Journey comment avec chaque itération du modèle ils arrivent effectivement à se rapprocher de plus en plus de quelque chose de très fort très réaliste qu'on peut vraiment lui faire faire un peu ce qu'on veut et en même temps sur la génération de textes et notamment de chats de JPT pour l'instant on n'y est pas et on peut encore facilement la mettre en déroute et en fait j'ai peur qu'en fait en l'état l'IA générative arrive à gérer pas mal de choses et des fois j'aimerais bien qu'on se canalise un petit peu sur ce qu'elle sait faire plutôt que d'imaginer ce qu'elle pourrait faire à l'avenir c'est à dire que le côté tel qu'on l'a enfin ce que j'essaie
0:51:08 à 0:51:12 Guillaume Vendé :
de faire actuellement Tu voudrais un moratoire de six mois dans le développement
0:51:12 à 0:52:16 Cassim Ketfi :
de l'intelligence artificielle ? Non pas du tout ce que je veux dire c'est que tel qu'on l'a actuellement l'IA générative elle est déjà capable de faire un certain nombre de choses mais je ne suis pas sûr que ça se trouve en fait tout ça est basé sur une philosophie de développement actuellement qui est le large modèle de langage et peut-être que c'est de la génération tu sais par chance par statistique et en fait peut-être que cette philosophie-là va dans le mur et en fait finalement va atteindre un moment où en fait non on ne sera jamais capable de vraiment répondre de façon pertinente à une question sans avoir besoin de revérifier tout à l'intérieur sans avoir besoin de corriger l'IA etc. Donc moi je me méfie un peu des limites de l'IA et j'ai l'impression qu'on est tous en train de sauter dedans en se disant que ça va que la courbe va croître jusqu'au ciel et que si si non tel que le modèle est... le modèle actuel est déjà très puissant mais peut-être qu'il a une certaine limite aussi d'évolution et donc je me méfie un peu de ça. C'est ce que je voulais dire.
0:52:16 à 0:52:48 Guillaume Vendé :
Je ne sais pas s'il était très clair, mais... Ce que je comprends dans ce que tu exprimes c'est que il y a des progrès dans l'intelligence artificielle notamment générative qui marche remarquablement bien, mais que on va peut-être arriver à un plafond de verre dans l'innovation du truc et que on va sans doute se retrouver avec des solutions qui seraient trop imparfaites, pas dans le sens négatif, mais dans le sens loin encore de la perfection pour continuer
0:52:48 à 0:53:30 Cassim Ketfi :
à l'utiliser au quotidien, c'est ça ? C'est ça, c'est que globalement, on va peut-être falloir se rendre compte que la génération de textes, pour générer un univers de JDR, pour t'aider à écrire un roman, ça peut être très pratique, mais peut-être que l'IA n'arrivera jamais à trouver le bon texte de loi sans se planter en sortant le texte de loi d'à côté parce que statistiquement, on pensait vraiment que c'était potentiellement cette bonne réponse-là, alors qu'en fait, non, elle se plante complètement. J'ai un peu peur qu'il y ait quand même des limites et que les gens s'imaginent un petit peu trop que c'est parce que les dernières évolutions de GPT ou de mid-journée étaient impressionnantes que chaque itération
0:53:30 à 0:53:55 Guillaume Vendé :
aura la même évolution. C'est l'inertie de l'innovation dans laquelle on se projette et on se dit à ce rythme-là, si ça continue dans quelques années, on sera tous remplacés par des intelligences artificielles et à fond, papa, maman, on ne pourra pas différencier la réalité. Alors qu'en fait, dans la courbe de l'innovation de l'intelligence artificielle, il y a inévitablement une évolution assez incroyable qui a eu lieu en quelques mois seulement. Mais ça ne veut pas dire que ça va continuer et peut-être qu'on va se heurter
0:53:55 à 0:54:30 Cassim Ketfi :
à des limites. Et je voulais rapidement dire sur Bruno Le Maire que ça prouve mon point de début d'épisode sur le fait que c'est devenu un... Que ChadJPT, en fait, regroupe dans le langage courant tout ce qui est IA génératif. On s'en fiche que ChadJPT, il ne sert pas à faire de l'image. ChadJPT, ça représente l'IA, en fait. C'est un synonyme d'IA maintenant. Et d'ailleurs, même IA, on s'en sert pour remplacer le terme de IA génératif. Tout ça est mélangé désormais dans le langage commun et comme tu le disais, il y a d'autres formes d'IA, notamment pour la reconnaissance d'images. Et en fait, finalement, en tout cas, on les laisse un peu de côté.
0:54:30 à 0:57:53 Guillaume Vendé :
C'est vrai. Oui, c'est sûr. Je pense que le plus gros défaut du terme ChadJPT pour remplacer de manière efficace l'IA dans les discussions de comptoir et du quotidien, c'est le fait que c'est un peu long et pas très élégant à dire, ChadJPT. Mais ce serait un mot beaucoup plus court, style des miriages. Mais bon, ça marche que pour les images générées par l'IA, les miriages. Mais un mot qui va être ajouté au dictionnaire dès l'an prochain. Bien sûr, on aura dû y penser. Co-pilot. Non, bing. Oui, bing. Ça marche bien. T'as raison. Cool. Il y a aussi un sujet qui a pas mal buzzé autour de la génération d'images. C'est celui du Pentagone où il y aurait un incendie qui aurait été identifié. Ça a été relié sur les réseaux sociaux. C'est aussi une manière de pointer du doigt le fait que les badges bleus sont beaucoup trop communément répandus et qu'il y a des comptes qui ont beaucoup de followers et ce badge bleu qui relaissent ce type d'images et qui ont eu une portée incroyable pendant quelques minutes ces derniers jours, qui ont même réussi à faire perdre quelques points sur certains indicateurs boursiers aux Etats-Unis pendant quelques minutes. Donc, ça montre évidemment le poids de la désinformation. Mais ça, c'est évidemment pas nouveau et ça se conjugue en plus à l'environnement toxique et peu authentique que devient Twitter. Donc, c'était vraiment le pire des demandes qui s'associaient à la désinformation. On va commencer à conclure, Kassim, avec des petits sujets autour du permis de conduire et de la carte nationale d'identité dématérialisée qui commence à arriver. Finalement, il n'y a pas énormément de choses à en dire d'un point de vue fonctionnel. Ça va fonctionner comme on peut s'imaginer que ça pourrait fonctionner dans un monde à peu près idéal avec, pourquoi pas, on peut y entre apercevoir aussi l'opportunité de trouver une méthode pour certifier de la majorité d'un utilisateur sur Internet pour accéder à des sites, notamment, par exemple, des sites pornographiques. On sait que c'est une attente législative qui est forte notamment en France et qu'il n'y a pas de solution idéale. Peut-être que ce type de moyens d'authentification pourraient être à terme une solution pour arriver à trouver quelque chose d'approprié. Évidemment, on ne peut pas abandonner l'idée de trouver quelque chose d'approprié pour arriver à trouver quelque chose d'approprié et en même temps il faut faire des efforts pour arriver à trouver quelque chose d'approprié et en même temps c'est une question de l'identité. Alors, on voit à l'exemple du cas de la France qu'on vous a parlé, on voit l'analyse de la France qui a dû quand même mettre ça en place et ce serait bien de le prendre en compte et la SNCF qui dit non, non, il n'y a qu'à regarder nos conditions générales d'utilisation. Bon, derrière le fait que c'est une bête histoire de community management qui est sans doute pas adaptée par rapport à la réalité de ce qui se passe sur le terrain et de la réalité de la société. Et même
0:57:53 à 0:57:58 Cassim Ketfi :
si on veut le faire bien, il y a
0:57:58 à 0:57:59 Guillaume Vendé :
des titres
0:57:59 à 0:58:36 Cassim Ketfi :
aussi importants que ceux du permis de concours. Ça aiderait si France Identité avait un macaron de certification comme c'est un champ du gouvernement peut-être. Si ils avaient payé leur badge bleu. Peut-être que ça aiderait. Oui. Si on demande à quelqu'un de changer de carte d'identité et qu'on dit non, elle n'est pas périmée, elle est toujours valable. Ils te disent non, la date, on voit bien
0:58:36 à 0:58:44 Guillaume Vendé :
que c'est périmé. Quand tu demandes de changer de carte d'identité et qu'on
0:58:44 à 0:59:21 Cassim Ketfi :
te dit non, elle n'est pas périmée, elle n'est pas valable. Là, on plaisante et on se moque un petit peu, mais en réalité, je trouve qu'on est assez à l'avant-front en termes de dématérialisation de nos démarches administratives, tout ce qui est le site d'ImpoGouv, tout ce qui est démarches en ligne pour justement demander un nouveau passeport, une nouvelle carte d'identité et la capacité du permis de conduire ou de la carte d'identité demain à être directement intégrée dans les démarches administratives. Je trouve qu'on peut
0:59:21 à 1:02:40 Guillaume Vendé :
saluer un peu l'État sur ça. Sur ces choses-là, oui. Et ce qui est assez dingue, c'est que par exemple, un truc aussi simple que le parcours de déclaration des impôts qui reste une usine à gaz absolument dingue. Je voyais l'autre jour un post LinkedIn. Alors forcément, il va dans son sens. C'est une boîte de développement, c'est une agence qui aide autour des interfaces utilisateurs et des expériences qui s'appliquent à un point ou à un autre, et qui est l'appel de Macron dans son post LinkedIn en disant « mais comment ça se fait qu'on a encore une expérience avec les formulaires et les déclarations d'impôts qui sont aussi hubesques ? » Je reconnais, et en plus, c'est la période quand tu te retrouves à devoir déclarer tes revenus, non pas déclarer tes impôts, déclarer tes revenus sur le site impôts.gouv.fr, c'est quand même aberrant, mais t'as raison, c'est un très bon point quand même de souligner les efforts des permis de conduire et des cartes d'identité que de refondre le formulaire de déclaration de revenus pour les impôts. Ils ont choisi la difficulté. Un petit mot aussi pendant qu'on parle de trucs un peu légaux et de l'État, c'est le Montana qui bannit TikTok. Il y a des choses encore qui doivent faire l'objet de discussions sur le plan juridique, mais enfin, l'annonce a été faite de bannir TikTok. On ne sait pas encore bien ce que ça va vouloir dire. Est-ce que par exemple, il va falloir faire en sorte de le retirer sur les smartphones dans le Montana ? Est-ce qu'on est coupable si jamais on avait déjà installé TikTok et qu'il n'a pas été retiré sur le smartphone ? Est-ce que les Play Store et autres App Store vont malgré tout permettre, si ce n'est le téléchargement de TikTok dans le Montana, autoriser les mises à jour, notamment les mises à jour de sécurité ? Bref, dans la mise en application, c'est loin d'être simple et puis évidemment, on ne peut que penser aux solutions de type VPN qu'on peut facilement dégainer sans doute pour résoudre ce type de problème. Enfin bon, voilà, il y a en tout cas ce bannissement de TikTok dans le Montana. Donc, il n'y a pas forcément un avenir radieux sur le plan des régulateurs américains pour TikTok. On sait que ça pourrait suivre aussi ailleurs et il y a plein de boîtes d'ailleurs en Europe qui commencent à pointer du doigt le fait que les employés ne doivent pas avoir TikTok d'installer sur leurs appareils pro. Donc, mauvaise météo. Ce qui achève de souligner la polarisation de la technologie dans le monde, c'est la Chine qui bannit Micron, je le disais brièvement en intro, qui est un fondeur Micron Technologies, un fabricant américain de processeurs qui est, oui, pointé du doigt pour une faible confiance sur le plan de la sécurité en Chine. Donc, ben voilà, j'ai l'impression que c'est un petit peu plus rare le fait que la Chine bannisse comme ça et fasse les mêmes actions que les Etats-Unis vis-à-vis d'entreprises de l'autre pays dans son territoire. Mais en tout cas, ça m'a l'air d'être assez fort. Donc, il y a 30... C'est pas un énorme marché là-bas, mais malgré tout, c'est quand même suffisamment important pour que ce soit significatif et que ce soit souligné. C'est une ligne de plus dans le chapitre qu'on écrit sur la guerre que se mènent la Chine et les Etats-Unis, Kassim, dans le monde de la tech. Ouais,
1:02:40 à 1:02:52 Cassim Ketfi :
c'est clair. Sur le fait que la Chine puisse interdire d'autres marques, j'ai pas d'exemple en tête d'interdiction de marques en Chine. En revanche, la Chine a tendance à être très protecteur de son marché.
1:02:52 à 1:02:53 Guillaume Vendé :
Je pense notamment
1:02:53 à 1:03:18 Cassim Ketfi :
aux jeux vidéo. Où pendant longtemps, c'est très récent que les consoles de jeu occidentales, mais il y en a deux sur trois qui sont japonaises, puissent être vendues en Chine. C'est assez récent. Et même encore aujourd'hui, t'es obligé de passer... Pour sortir un jeu vidéo en Chine, t'es obligé de passer par un éditeur local. C'est pour ça que Tencent est par exemple éditeur de Fortnite en Chine de mémoire, ou que NetEase, pendant longtemps, était éditeur des jeux bizarres,
1:03:18 à 1:03:19 Guillaume Vendé :
même si le contrat
1:03:19 à 1:03:30 Cassim Ketfi :
a été rompu. Mais voilà, t'es obligé de passer par un prestataire chinois. Donc c'est pas qu'ils ont banni par exemple les jeux bizarres, mais tu vois qu'il y a des blocages à l'entrée.
1:03:30 à 1:04:45 Guillaume Vendé :
Sans le soutien de la Chine officielle, il y a effectivement des impossibilités de distribuer. On termine, Kassim, avec un petit sujet, alors que t'as traité en plus sur Frandroid, donc tu vas pouvoir mieux le relayer sans doute que moi, je vais probablement être amené à dire trop d'approximations, mais grosso modo, on a une architecture qui est portée par Intel depuis très longtemps maintenant, qui est le x86, qui continue aujourd'hui à intégrer des jeux d'instruction en 32 bits, même si aujourd'hui, une grosse part de ce qui se passe dans l'informatique est en 64 bits. Donc c'est un jeu qui n'est pas en 32 bits, c'est un jeu qui est en 64 bits. Donc l'informatique est en 64 bits et il y a une étape qui va être franchie par Intel d'adopter une nouvelle architecture qui va s'appeler x86s. Alors derrière la nomenclature qui n'est pas très sexy, en gros, ce sera du 64 bits uniquement, donc plus de rétrocompatibilité pour les instructions 32 bits et du coup, le principal perdant de cette histoire, c'était d'ailleurs la raison pour laquelle je mettais ça dans la rubrique jeux vidéo de mon côté, mais que, potentiellement, et c'est ce que tu écrivais dans l'article que tu as mis sur frandroid.com que vous retrouverez dans les notes de l'épisode, c'est que ça pourrait mettre potentiellement à mal une partie du rétro gaming,
1:04:45 à 1:06:58 Cassim Ketfi :
Kassim ? Oui, tout à fait, parce que du coup, donc, du point de vue d'Intel et du point de vue du hardware, ça a beaucoup de sens d'abandonner 32 bits, comme tu dis, c'est de moins en moins utilisé. Windows, aujourd'hui, n'est commercialisé qu'en version 64 bits et dans l'univers mobile au-delà de Intel, il est commercialisé en version 64 bits, que ce soit chez Apple ou chez Android. Et on a, depuis longtemps, abandonné le 32 bits, donc ça a beaucoup de sens pour Intel de commencer ce travail-là. En plus, là, c'est qu'un travail d'exploration. Pour l'instant, on n'est pas encore totalement à l'abandon, mais par contre, c'est la première fois qu'ils l'évoquent et c'est quand même une architecture qui date de 1978, donc on comprend que ce n'est quand même pas le impact qui se fait simplement, on va dire. Mais là où ça pose des questions à tout ce qui est du rétro gaming, autant tous les applicatifs modernes, tous les OS modernes et tout ça, sont déjà compatibles en 64 bits, autant il y a encore plein de jeux, je pense, de l'époque de Windows XP, tous les jeux un peu DirectX 9, DirectX 8 ou avant qui peuvent être des jeux en 32 bits et en fait, le fait de supprimer ce morceau de l'architecture, ça permet à Intel d'économiser des transistors et de faire des processeurs plus performants que en 64 bits, mais du coup, c'est toujours possible de faire un jeu en 32 bits. Ça devrait être encore possible par de l'émulation, comme aujourd'hui, on est capable de faire de l'émulation du 16 bits, par exemple, sur un Windows moderne, c'est toujours possible. Donc logiciellement, tu peux en être capable, mais comme on parle de jeux vidéo, le jeu vidéo, c'est un applicatif assez lourd dont la virtualisation n'est pas forcément évidente. Ça peut se faire, mais c'est pas forcément évident et donc pour peu que ton jeu soit un peu gourmand, il y a des questions en tout cas qui se posera sur ce pan du PC. Pour ce qui est des applications professionnelles, je pense que la plupart des entreprises sont déjà passées aux 64 bits et que si elles ne le sont pas encore, Intel va mettre en place les avertissements qui vous conviennent pour que petit à petit, les derniers logiciels qui n'avaient pas encore été mis à jour, le soient. Quand on parle de monde professionnel, je pense qu'il y a plus de légitimité à les forcer à accélérer sur cette transition-là. C'est plus sur le jeu vidéo où ça me pose question, voilà. Ouais,
1:06:58 à 1:07:20 Guillaume Vendé :
et puis c'est pas soudain, c'est pas demain, 24 mai 2023 que subitement les processeurs vont plus accepter, ce sera les futurs processeurs qui auront cette architecture, qui auront cette particularité, donc il faudra le prendre en compte sur le long terme. Mais c'est historique effectivement, parce que c'est une architecture qui date de... C'est de quelle année ?
1:07:20 à 1:07:22 Cassim Ketfi :
Je ne l'ai dit, j'ai déjà oublié.
1:07:22 à 1:07:23 Guillaume Vendé :
Elle date de 78.
1:07:23 à 1:07:24 Cassim Ketfi :
Voilà, 78.
1:07:24 à 1:07:57 Guillaume Vendé :
Merci. Merci beaucoup, beaucoup, beaucoup Kassim d'avoir joué le jeu de remplacer Guillaume Poggiaspalla à ta manière et d'être toujours présent pour les podcasts Tech, en particulier pour Tech Café, ça fait toujours très plaisir de t'entendre et de pouvoir profiter de tes connaissances, de ton regard et de ton travail. On va pouvoir tout simplement rappeler aux internautes où on peut nous retrouver et je pense que le plus simple, c'est que tu puisses prendre le temps d'expliquer où on peut te retrouver, même si les gens ont déjà une petite idée,
1:07:57 à 1:08:10 Cassim Ketfi :
et bien on peut encore me retrouver tant qu'Instagram n'a pas lancé son service, on peut encore me retrouver sur Twitter à notre Kassim et notre CA2SIM et sinon, on peut retrouver mon travail sur Frandroid.com Voilà.
1:08:10 à 1:09:25 Guillaume Vendé :
Merci beaucoup Kassim. Je suis Guillaume Vendée. Vous me retrouvez sur guillaumevendée.fr ou partout quand vous tapez Guillaume Vendée, normalement, il y a ma petite trône qui remonte. Vous devrez me reconnaître assez facilement, je pense. C'est un immense plaisir de vous accueillir sur la chaîne TechCafé et que vous profitez de la veille qu'on vous met à disposition dans un ton qu'on espère le plus agréable possible à entendre et on est ravi que vous puissiez en profiter durablement. Si vous voulez apporter votre pierre à l'édifice, je vous le rappelle, rendez-vous sur patreon.com slash TechCafé pour nous accompagner durablement et profiter du flux du podcast sans la pub. Je vous invite, bien entendu, à vous abonner à TechCafé si ce n'est pas déjà le cas. Si jamais vous écoutez pour la première fois ce qui arrive dans quelques jours, on va parler d'Open Data. C'est un sujet que je pensais connaître et qu'en fait je connaissais très très mal, qui a des enjeux hyper intéressants, qu'on pourrait d'ailleurs rapprocher et avec lequel on pourrait faire des parallèles sur l'open source, sur le développement open source, mais c'est assez large et il y a des choix de société à faire avec l'open data. Donc évidemment, si vous voulez en savoir plus, abonnez-vous et ne manquez pas le prochain épisode de TechCafé. En attendant, on vous souhaite une excellente continuation et on vous dit rendez-vous dans quelques jours pour un prochain épisode Ciao à toutes et à tous Ciao !